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Life's too short to even care at all [Coco]

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Navi W. Snow
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Navi W. Snow
MessageSujet: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeLun 9 Juil - 1:54

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La pluie. Encore la pluie. C’était l’été le plus pourris que je n’avais jamais vu. Pour une journée de soleil, il y en avait six de grisaille. Bien que l’Angleterre soit réputée pour sa température exécrable, j’avais l’impression qu’on battait des records. Pour moi l’été devait signifier soleil, devais signifier canicule, devait signifier la fin de la déprime saisonnière qui arrivait avec l’hiver. Mais cette année, c’était tout l’inverse. Et ça se sentait chez les patients. Habituellement, à ce temps ci de l’année on les connait plus patient, plus heureux, moins brusque. Et depuis deux jours je traitais des gens qui avaient la bonhomie d’un troll. J’arrivais chez moi tellement épuisée mentalement de ces sautes d’humeurs que je plongeais directement dans un sommeil sans rêve jusqu’au lendemain matin. Mon chat n’arrivait même pas à me réveiller avec ses miaulement et je dû subir un coup de griffe pour réaliser que je ne l’avais pas nourris depuis trois jours. Le pauvre. Il fallait dire que je me noyais dans des heures interminables au travail pour éviter de penser à aujourd’hui. Le jour fatidique qui me donna un épouvantable cauchemar la veille. Mais on disait que de trop appréhender une date elle arrive trois fois plus rapidement, c’était vrai. J’avais l’impression que c’était encore la veille que je recevais mon parchemin officiel du Mangemagot pour m’annoncer la date officielle de la séance que je redoutais tant, celle de la possible libération de mon père. Ce matin, un hibou complètement trempé avait atterrit sur mon journal, rendant illisible les nouvelles de la journée, avec à la patte un parchemin de ma sœur. Court et direct, comme à son habitude. Elle me souhaitait bonne chance, s’excusait de ne pas pouvoir être là mais vu la coupe du monde de Quiddich qui arrivait… Je fini par lancer un sort d’essorage à la Gazette du sorcier et pris ma quatrième tasse de thé en essayant de me convaincre que ces pâles mots me réconfortait. Ce qui était totalement faux. J’avais donc mis ma plus belle robe, m’était coiffée (mais pas trop, vu le temps mes cheveux seraient de toute façon indomptable) et avait mis mon imperméable. Après m’être regarder une dernière fois dans le miroir, je sentis ma gorge serrer et j’eu un haut le cœur. Sachant que si je n’agissais pas tout de suite je serais encore cloué sur place devant mon reflet, je transplantait au ministère de la magie.

Arrivée à l’entrée des visiteurs nécéssita une courte séance à l’extérieur qui, comme prévu, applatit ma tentative de coiffure au néant. Une fois la cabine téléphonique descendu, j’allai me présenter au garde de sécurité en remettant ma baguette, on m’offrit un badge où il était inscrit «visiteur : témoin d’un procès» et ou un garde maigrichon m’indiqua quel ascenseur prendre pour aller au tribunal. J’étais à l’heure, comme à mon habitude. Je m’assis sur les estrades de pierres en silence, loin dans la salle et je regardai d’un air effrayer les différents sorciers qui étaient venus assister aux jugements. En travaillant au ministère, mon père s’était fait des amis qui semblait-il se faisaient un devoir de venir le voir malgré sa condamnation. Au centre de la pièce, une chaise unique qui –je ne m’e souvenait que trop bien- attachait solidement quiconque s’y assoyait. Le silence se fit entendre presque directement alors que le hauts juge et les membre du mangemangot s’installèrent à leur place. Je sentit mon cœur accéléré à une telle vitesse que j’en n’eu le tournis. Je du prendre de grande respiration pour calmer un rythme cardiaque et me concentré sur l’homme qui, d’une voix solennel, demandait à ce qu’on apporte l’accusé; mon père.

Quatre heures plus tard je déambulais dans préaulard, mon imperméable bien sur moi, en me dirigeant d’un pas rapide vers les Trois balais. Je ruminais sans cesse les derniers mots de mon père, aimaigri comme jamais vu son séjour à Askaban, qui avait osé me regarder dans les yeux et me demander «me pardonneras-tu un jour?» J’eu envie de rire. Étonnement. Je venais de faire le récit de dix ans de maltraitance. Pour l’une des rares fois dans ma vie, je parlai de tout : des coups, des cris, de la peur, de mon devoir de protégé mon petit frère, du sentiment d’insécurité à la maison et finalement de la mort de Jammie. Bien que ce fût contre moi, je pleurai devant tout le monde. Et lui osait croire que je le croyais repenti et que quelques années à la prison des sorciers pouvaient racheter la vie volé de mon frère. Il se mit le doigt dans l’œil. Lorsque je murmurai mon «non» froid et dur, le murmure dans la salle semblait me donner raison. Ce fut la voix du haut juge qui ramena le tout à l’ordre et qui nous informa que le jury allait étudier la demande de libération de mon père suite aux propos que j’avais dit. J’eu l’impression d’avoir gagnée cette victoire vu la mine déconfite de mon père; peut-être s’était-il attendu à marcher en homme libre ce soir. Pas tant que je vivrai. Ce fut la chaleur des Trois Balais qui me ramena à la réalité. En train de ruminer les dernières heures, j’avais laissé mes pas me guidé machinalement vers l’établissement. Frigorifié par la pluie, le feu allumé dans la place était le bienvenue. J’enlevai mon imperméable totalement détrempé et parcourus du regard la salle. Un sourire, petit mais réel, vint se dessiner sur mes lèvres voyant que mon rendez-vous était arriver. D’un pas feutré, je marchai vers la table où je m’assis sur une chaise libre face à lui. «Je sais pas qui a fait une danse de la pluie cet été, mais si je le trouve je l’égorge. » Je tentai un sourire un peu plus large, un peu moins sincère, mais qui se voulait heureux. Je n’avais pas envie de ruminer devant lui, il me poserait des questions. Je ne le voulais pas. Je me relevai doucement et allai plaquer mes lèvres contre sa joue. «Alors chaton ça va?» Je regardai Connor, mon meilleur ami. S’il savait combien sa présence était un baume sur mon cœur en miette en ce moment.
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Connor B. Allen
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Connor B. Allen
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeLun 9 Juil - 18:33


Le beau temps n'avait visiblement pas décidé d'être au rendez-vous, mais qu'importait ! L'ex Poufsouffle aimait la pluie, y rester un petit moment. Il aimait ce petit clapotis que faisait l'eau en allant sur le sol. Il aimait le bruit des chaussures que faisait sur les pavés... mais ce qu'il aimait par-dessus, c'était d'observer quelques sorciers pas prévoyants qui, en marchant trop vite et n'ayant pas imperméabilisés leurs habits marchaient dans une flaque et lançaient ensuite des insultes à cause de ce foutu temps. Oui, on pouvait dire que parfois le jeune homme avait des occupations assez étranges, mais bon c'était Connor, il ne fallait pas chercher à la comprendre. Assis sur le rebord de la fenêtre, il buvait son petit verre de jus d'orange du matin tout en regardant le passage. Je crois que tu devrais pas avoir trop de boulot aujourd'hui Garouchou. Enfin moins qu'en plein soleil, vu le temps, les "enfants" resteront bien au chaud chez eux... Il soupira avant de continuer Et moi j'ai envie de retrouver mon lit bien aimé ! Si d'habitude, le jeune homme était toujours enthousiaste pour aller à son boulot, là il était complètement crevé et n'avait qu'une envie retourner finir sa nuit. S'en suivit une petite discussion avec son cousin, avant qu'il ne fusse l'heure de partir pour le plus jeune. Connor lança un petit Ne m'attends pas ce soir ! J'ai rendez-vous avec Navi !, puis il sortit sans laisser la moindre chance à Garreth de répondre. Bon, en même temps, son cousin n'étant pas bavard il n'aurait certainement pas eu une quelconque répondre, à la limite peut-être un petit grognement mais ce n'était même pas sûr ! Heureusement, à ce moment-là la pluie avait cessé, marchant avec précaution jusqu'à la gazette du sorcier, il arriva pile à l'heure à son travail.

La journée passa plutôt rapidement, même s'il rencontra quelques légers problèmes avec une collègue de travail. Enfin rien de bien important ! Il était un peu plus de dix-neuf heures quand il peut enfin partir, et il se dirigea directement vers les le près-au-lard. En effet, même s'il était très en avance par rapport à l'heure du rendez-vous, il avait encore quelques petites à acheter dont des bonbons; il en prit un bon paquet pour Garou, cette petite chipe de Pixie et lui, et; tant qu'il y était, il en autre pour sa meilleure amie! Même si ce n'était pas grand chose, un petit paquet de bonbons faisait toujours plaisir, non ?! Au final, après avoir glandé un peu, il ne lui restait plus qu'une petite quinzaine de minutes à attendre, Connor entra donc aux Trois Balais afin de se réchauffer. Il se commanda même une bierre-au-beurre, qu'il commença à boire tout en se calant bien dans sa chaise. Il se passa rapidement une main dans les cheveux essayant de leur donner une allure un peu plus glorieuse que celle d'un mouton, et c'est plus ou moins à ce moment-là qu'apparut la belle Navi. En l’apercevant, un petit sourire naquit sur les lèvres du jeune homme. Il eut même un petit rire en entendant la phrase de la jeune femme, et lui répondit doucement Un peu de pluie, ça ne peut pas faire de mal... sauf à mes cheveux, mais bon c'est une autre histoire... Il faudrait juste que la chaleur soit de rigueur !Il lui dédia son plus beau sourire avant d'acquiescer à la question de la jeune femme. Oui, oui ça va bien et toi ma belle, t'es un peu pâlichonne... Lui déposant un tendre baiser sur la jour, il ne tarda pas à reprendre la parole Tu veux boire quelque chose ?! Quoi ?! Je commande et je paye okay ?! Il ne lui laissa même pas le temps de répondre qu'il reprit Au fait quoi de neuf depuis la dernière que nous nous sommes vus ?! Je sais bien que ça ne fait pas très longtemps, mais bon, tu dois bien avoir des choses à raconter non ?! Il se tut pour lui laisser la parole, mais se rappela très rapidement qu'il avait un petit "cadeau" pour elle. Sortant le petit paquet de bonbon, il lui donna avant qu'elle ait pu reprendre la parole -oui encore une fois- Tiens, c'est pour toi ! C'est pas grand chose, je sais, mais voilà... En même temps s'il lui donnait à elle, c'était certain que ça n'allait pas être pour quelqu'un d'autre ! Qu'est-ce qu'il pouvait être stupide par moment quand même ! La pauvre Navi eut droit, à disons, une disons de secondes de silence, avant qu'il rajoute un petit T'es très belle, rougissant légèrement par la même occasion. Et voilà le gros inconvénient de dire tout ce qui nous passe par la tête, on passe pour un abruti... Surtout-là. Cette petite phrase sortie de nulle part, qui faisait compliment mais pas trop. Où était les détraqueurs qu'il puisse en finir avec la vie tellement il se sentait mal à l'aise vis à vis d'elle à ce moment-là. Connor se mordilla doucement la lèvre mais cette fois-ci il ne reprit même pas la parole, et plongea son regard... sur sa bière qui était ma foie beaucoup moins distrayante et jolie que la demoiselle, mais au moins, cela lui éviterait peut-être de dire tout et n'importe quoi ! Maintenant qu'il avait enfin fini son petit discours, sa meilleure amie pouvait enfin répondre à tout ce qu'il avait dit depuis le début. Enfin, depuis le temps qu'ils se connaissaient, Navi avait l'habitude qu'il pose dix mille questions en même temps sans laisser le temps de répondre, alors c'était certain que cela ne la choquerait pas du tout...
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Navi W. Snow
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Navi W. Snow
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeJeu 12 Juil - 0:39

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J’ai toujours aimer les Trois-Balais. L’ambiance, les éclats de voix, les odeurs des divers mets et boissons qui flottaient dans l’air, la chaleur des gens rapproché entre eux vu la courte distance entre les table. Lorsque j’étais étudiante, venir ici lors des sorties autorisées était religieux. Si certains ne rêvaient que de Honeyduke, moi c’étais la bierreaubeurre qui me faisait envie. Qoi que je ne disais jamais non à quelque friandise. Mais avec Connor c’était les bonbons. Depuis notre troisième année, le même rituel s’installa donc : les bonbons, ensuite quelques achats divers ou une marche si le temps était clément, puis un dernier arrête au Trois Balais tout en dévorant la moitié de ce qu’on avait acheté plus tôt à la confiserie. Ce souvenir, me provoqua le même effet que le chocolat après une lutte contre les détraqueurs; un plein de chaleur dans la poitrine chassant la détresse du moment. Ce pourquoi mon visage s’illumina alors de la tirade de Connor lorsqu’il me tendit un paquet de mes bonbons préférés. Me connaissant, j’allais finir par les engloutir en une soirée devant un bon livre. C’était surement ainsi que j’allais finir ma journée de toute façon; c’était devenue avec les années un des rares remède contre mes coups de blues lorsque j’étais seule et au prise avec un élan de tristesse trop profond pour me rendre agréable de compagnie. La serveuse vint nous voir, je commandai enfin ma bierreaubeurre et Connor termina sa tirade e bredouillant un compliment qui me surpris, certes, mais qui m’attendrit aussi. J’état surement aussi pâle qu’un vampire, cerné d’une longue nuit d’insomnie et j’avais les cheveux en bourrique race à la pluie et au vent extérieur. Bref, j’étais loin de mériter ce compliment en ce moment, ce pourquoi il me fis si chaud au cœur. «Merci» dis-je, touchée. Après toutes ces années d’amitié, Connor continuait les petites attentions adorables et toujours surprenantes. Ce gars était littéralement à marier, et je ne le cessais de lui répéter.

Je fis un sourire à la femme qui apporta mon bervage si désirer et bien que je voulu insister pour payé, je n’eu temps d’ouvrir la bouche que mon meilleur ami avait glisser des Gallions dans la paume de la dame. Je lui revaudrais a. Je bus une gorgée, immédiatement ma trachée se réchauffa et à mesure qu’elle coulait en moi je sentais tout mon être se détendre. Voyant qu Connor n’ouvrait plus la bouche, je sus que c’était mon tours de répondre J'avais l’habitude de le laisser parler jusqu’à la fin avant de répondre. Sinon, je gaspillais de la salive et je finissais par m’énerver. Bien des gens me demandaient comment je pouvais supporter un moulin à parole comme lui. Moi, c’était quelque chose que j’aimais justement chez lui. La pratique sans doute. «Une semaine c’était long pour nous. Un record même!» rigolais-je en déballant un patacitrouille. «Et merci! Je meurs de faim. Je n’ai rien avaler de la journée. Je pourrais manger un hypogriffe!» Je négligeai délibérément de lui dire que je n’avais simplement pas réussis à avaler quoi que ce soir et que, me connaissant, si j’avais essayé je l’aurais recrachée directement. Il y a certains stress que je n’arrivais tout simplement pas à géré. Celui que je venais de vivre en était un immense. Mais c’était fait, enfin. L’appétit me revenait tranquillement. Je croquai dans la friandise légèrement plus d’humeur. Je venais de remettre le masque de la fille heureuse qui plaisante avec ses amis et qui adore la vie. Mais le regard que me fis Connor me fis comprendre que je n’arriverais pas à le berner si facilement; il me connaissait trop. Je me mordis la lèvre, n’ayant pas envie de parler.

Mais je le devais, je le savais. «Je….» L’image du procès me vint en tête, me provoquant un long frisson que je réprimai dans un petit rire. «J’aime tes cheveux comme ça moi.» dIs-je en tendant la main pour les ébouriffés d’avantage,. «Ça te donne un air rebel et sexy». Je lui fis un clin d’œil en buvant ma bierraubeurre. Terminant mon patacitrouille je soupirai doucement. J’étais vraiment pathétique devant Connor pour changer de sujet, je le savais. «c’était le procès de mon père aujourd’hui.» Murmurais-je si bas qu’il du s’avancer pour comprendre. «Il n’est pas libéré, pas encore, j’ai témoigné contre. Mais le revoir…» Je ne terminai pas ma phrase. Incapable. Totalement muette d’émotions. Les yeux baisser sur la table, je pris la main de Connor, hitoire de retrouver du réconfort. C’est fini, il ne sortira pas. Pas après tout ce que tu as dit. Tu est libres de lui. Tu n’as plus à avoir peur Me dis-je. Je fis un sourire peu convaincant et je me forçai de relever les yeux pour le regarder. «Et toi, du nouveau? »
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Connor B. Allen
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Connor B. Allen
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeVen 13 Juil - 18:53


Oh merde. Il lui avait vraiment dit ça ?! Il avait vraiment dit "t'es très belle" comme ça, d'un coup, comme quelque chose de banal. Mais quel abruti il faisait. Quel sombre abruti même ! Le pire c'est que le rouge lui monta aux joues et il se sentait encore plus pathétique qu'auparavant ! Et il ne pourrait même pas dire qu'il était légèrement sous l'emprise de l'alcool... Non, là il était lui-même. A son merci, il balbutia vaguement un petit De rien... C'est normal... enfin c'est pensé... enfin sincère pardon ! Et voilà, maintenant, il ne savait plus du tout où se mettre. Il ne pouvait même pas se planquer sous une chaise, parce que ça ne serait pas pas discret, et en plus complètement ridicule... mais s'il avait pu disparaître, promis, il l'aurait fait ! Une femme ne tarda pas apporter la boisson de la jeune femme, et avant que Navi ait eut la moindre chance de payer, il avait déjà glissé la somme nécessaire dans la main de la serveuse, en la graciant d'un petit sourire. Et oui, sinon le garçon avait fini de parler, et c'était au tout de la belle blonde de pouvoir répondre à toutes ces questions. Pas besoin de lui demander s'il avait besoin de répéter certains, Connor savait pertinemment qu'elle avait tout retenu depuis plus de dix ans qu'ils se connaissaient, elle avait l'habitude de sa fonction de parler, de son débit et compagnie. Il lui fit un petit sourire, avant de dire Oui, c'est vrai qu'une semaine pour nous, c'est long, mais j'ai été assez occupé par le boulot ces derniers temps... Enfin de bien intéressant ni palpitant, je n'ai sauvé aucune vie, ni risqué ma vie.. Enfin si ptet en parlant trop quelqu'un aurait voulu me tuer... Mais bon, c'est le risque du métier on va direEn tout cas pour dire des conneries, il était fort, très très très fort même non ?! En entendant qu'elle mourrait de faim, il haussa un sourcil, légèrement inquiet: Pourquoi tu n'as rien avalé de la journée, t'es malade ?! Connor savait pertinemment que ce n'était pas du tout du genre de la demoiselle de se laisser affamer, alors il y avait forcément une raison et il aurait aimé savoir laquelle vu qu'elle avait abordé le sujet. Quoiqu'il en soit, pour une fois il n’insista pas plus sur le sujet, signe qu'elle pouvait éviter de lui répondre, qu'il ne ferait pas son lourd... Et c'était rare qu'il n’insiste pas pour avoir une réponse, c'était peut-être son côté curieux, et journaliste qui faisait ça, mais il aimait obtenir des réponses claires. Le garçon la regarda manger, sans trop rien rajouter, elle pouvait faire son visage de petite qui va bien, il avait bien compris que c'était faux, et par un regard, un seul, il pouvait lui faire comprendre... C'était un peu comme s'ils se comprenaient sans forcément parler, grâce à leur complicité !
Elle ouvrit la bouche avant de se raviser, et il lui fit les yeux gros yeux lorsqu'elle lui toucha les cheveux. Ah non. Pas les cheveux. Interdiction formelle. Il secoua la tête pour se les remettre en place avant de se repasser une main dedans et répondit C'est ça, un air rebelle et sexy. Il ricana doucement, avant de se rendre compte qu'il y avait sexy dans sa phrase, et d'un coup il avait beaucoup moins envie de rire, d'autant plus que ses joues reprirent une couleur rosée. Il se racla la gorge avant de souffler J'suis pas rebelle et je ressemble à un mouton comme ça ! On l'avait déjà assez ennuyer avec ce genre de surnom.. pour qu'il sache que c'est vrai ! Enfin bref ! Mais c'est gentil, de me dire ça... Pas contre pas touche aux bouclettes !!! Oui, les bouclettes c'était sacré, on y touche pas ! Même Garreth devait éviter tout geste vers les cheveux de son cousin et pourtant ces deux-là étaient proches, c'est pour dire ! Enfin, après avoir rigolé un peu le sujet principal fut de nouveau de mise... et de suite l'ambiance retomba tel un soufflé sorti du four (jolie vision n'est-ce pas ?). Le Jeune Allen grimaça doucement en entendant que c'était le procès de son père. Qu'est-ce qu'il pouvait répondre à cela ?! Un désolé n'était vraiment pas le bienvenue... Et pour ce genre de chose, il ne voulait pas gaffer en parlant trop vite. Se mordillant doucement la lèvre, il lui prit finalement la main avant de lui souffler Tu sais que si tu as besoin de parler je suis là ma belle ! Je ne te laisserais pas pas tomber Navi, je tiens trop à toi pour cela... Finalement la demoiselle se remit à le regarder dans les yeux avant de lui demander ce qu'il y avait de nouveau. Il soupira doucement avant d'hausser les épaules. Oh, trop rien... En fait.. Comment dire ça. Avant hier, je me suis explosé la tronche dans les escaliers... Je marchais à l'envers pour parler à quelqu'un, je sais, c'est pas malin... et j'ai oublié qu'il y avait des marches à cet endroit. Bah Connor a fait BAM sur les marches. Je crois que toutes les personnes présentes s'en souviendront très longtemps, vu le fou rire que ça a causé! Oui, oui il disait cela comme ça, comme si tomber de cette manière était quelque chose de tout à fait banal, normal et tout ce que l'on veut.

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Navi W. Snow
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Navi W. Snow
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeLun 16 Juil - 20:37

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En moins de cinq minutes, j’avais but la moitié de ma bierreaubeurre. C’était officiel, j’étais officiellement affamée. J’espérais pouvoir attraper quelque chose à manger avant de retourner a la maison. Et si possible pouvoir manger avec Connor. Nous ne nous voyons que si peu ces derniers temps que mon humeur maussade était surement pire vu le manque de lumière que seul la présence de mon meilleur ami savait m’apporter. C’est ce qui me manquait de Poudlard. Je le voyais tous les jours. On passait près de la moitié de l’année à se voir presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre sept jours sur sept. Et maintenant que nous avions la vie adulte, les choses avaient changé si rapidement que s’en était étourdissant. De se voir tout les jours il fallait maintenant faire un trou dans nos horaires surchargé pour réussir à se voir quelques heures un soir. Et encore pour cela, je devais toujours être sur l’équipe d’urgence prête à devoir partir si jamais Ste-Mangouste manquait de généraliste. Et si ma journée avait été un enfer, Connor réussisait tout de même à m’arracher un sourire. C’était officiel il me manquait. Je devais le voir plus souvent. Buvant de nouveau de la bierreaubeurre je m’en fis la promesse. «T’es pire que moi niveau cheveux chaton » riais-je, amusée à le voir s’offusqué que j’avais touchée à ses bouclette. «C’est moi la fille je te rappelle. » je lui fis un clin d’œil, plaisantant Si on me dépeignait, je pouvais devenir un vrai monstre aussi. Vu l’épaisseur que j’avais les coiffés convenablement était un vrai casse-tête. Merci à la magie, j’arrivais à faire quelque chose de potable plus rapidement qu’à la façon moldue. «Moi je trouve que ca te vas bien ce look, quand tu as les cheveux court tes yeux ressortent moins.» Je lui fis un sourire. Après tout, Connor avait des yeux à faire tomber plus d’une fille, je me demande s’il le savait par contre.

Je terminai ma boisson serrant un peu plus fort ma main dans celle de mon ami. Je sentais ma gorge se serrer lorsqu’il me proposa d’en parler. Je détestais ça, si je ne changeais pas de sujet j’allais pleurer. Or j’avais versé trop de larme sur mon connard de père. J’esquissai donc un petit sourire, un peu triste, et caressai de mon pouce le dos de sa main. Changer de sujet, tout de suite. Je n’avais pas envie de déprimer et détruire l’une de nos rares rencontres avec mes larmes. Je refusais de pleurer. Surtout en publique. Il ne m’en voudrait pas. Je ne parlais jamais du drame qui avait poussé mon père à être là où il méritait réellement d’être; à Askaban. Alors ma réaction n’aurait rien d’anormal. J’espérais du moins. J’éclatai de rire lorsqu’il me parla de sa chute et je plaquai ma main pour étouffer mon rire, sachant que pour lui, ce n’était surement pas aussi drôle. «Tu sais, si tu veux te faire remarquer il y a d’autre façon» Je caressai un peu plus sa main avant de lui demander «Tu n’es pas blessé? Tu n’as rien par contre? Je peux te rafistoler si tu veux.» Mon âme d’infirmière qui parlait. Connor pouvait être d’une telle maladresse, j’avais peur qu’il se soit cassé un truc. Mais je me rassurai en me disant que s’il avait quelque chose de grave il aurait été me voir à Ste-Mangouste. Alors s’il avait des ecchymose, il n,était surement pas en danger de mort. «Dis, t’a faim? On va dans un restaurant? Mon estomac ne tolère pas que quelques patacitrouilles» Je souris puis me relevai. Quittant les Trois Balais, je marchai ave mon ami, à la recherche d’un endroit où manger. Mes doigts se glissèrent dans les siens. J’avais besoin de contact physique. De sa présence près de moi. Je me sentais stupidement protégé en sa présence. Sans doute car chaque fois que j’étai près de lui, mon père en avait été loin. Je l’écoutai faire son moulin à parole, rigolant parfois, approuvant a d’autre moment. Pour la première fois depuis une semaine, j’étais en paix avec moi-même.
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Connor B. Allen
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Connor B. Allen
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeMer 18 Juil - 12:03


Le jeune homme regarda la jeune femme avec un air presque outré à ce qu'elle venait de dire. Okay... C'est vrai quoi, il avait quand même le droit de ne pas aimer qu'on lui touche les cheveux sans se faire traiter de filles. Autant le jeune homme pouvait être agréable et tout, autant s'il y a bien une chose qu'il détestait c'est qu'on lui touche trop les cheveux. Déjà Garou, se faisait très souvent envoyer balader à cause de cela et c'était son cousin adoré, alors les autres... Enfin, seules les petites amies du garçons pouvaient lui toucher les cheveux sans qu'il ne dise rien -enfin à peu près rien...-. Souriant à la jeune femme il ne tarda pas de répliquer: Ouais bah c'est pas parce que je suis un garçon que je n'ai pas le droit de prendre soin de moi, enfin plutôt de mes cheveux... Si on les touches trop après.... Il soupira Mais promis, c'est ma seule faiblesse. Il lui tira la langue en rigolant. C'était totalement stupide ce qu'il venait de dire et il s'en rendait bien compte mais de toute manière c'était trop tard pour revenir dans le temps ! Enfin tout comme la jeune femme, le garçon utilisait la magie mais juste en cas d'extrême nécessité... Rougissant à nouveau lorsqu'elle lui dit que les cheveux longs lui allaient mieux que quand il les avaient trop courts ! Il se mordilla doucement la lèvre cherchant ce qu'il pouvait bien répliquer à cela. Un simple merci n'était pas suffisant, si d'habitude le garçon était un vrai moulin à paroles, là, face à la fille qui lui plaisait il devenait par moment réellement timide. Lui souriant doucement, il se rongea nerveusement un ongle avant d'ouvrir de nouveau la bouche C'est ce que ma mère m'a dit la dernière fois que je l'ai vu... mais merci de la remarque. Whoaw. Alors là il avait atteint un certain summum de la phrase pourrie. Mais ce qu'il venait de dire était vrai.... sa mère lui avait déjà fait ce genre de remarquer, ce qui sur le coup avait beaucoup amusé le garçon qui avait assuré qu'elle devait se faire des idées, maintenant que Navi lui assurer la même chose... et bien, comment dire... maintenant il allait prendre cette remarque en compte et éviter donc les cheveux trop courts. Il aimait bien plaire,c'était toujours une sensation agréable, d'autant plus qu'il savait largement qu'il était plutôt mignon à la base -même si la beauté est effectivement quelque chose de subjectif-.
Connor avait ensuite essayé de la faire parler sur ce qui la chagrinait mais visiblement elle ne voulait rien dire, et il abandonna donc bien vite cette idée de tout lui faire avouer. Lorsqu'elle serait prête, elle lui dirait, lui n'avait qu'à attendre. Gardant sa main dans celle de sa meilleure amie, il avait finalement décidé de changer totalement de sujet, et histoire de la faire rire un peu et de détendre l'atmosphère il raconta sa super chute... Enfin, Coco avait toujours été quelqu'un de très maladroit et ce genre de chose arrivait très souvent ! Il n'y avait vraiment pas de quoi s'inquiéter. Si jamais il s'était vraiment fait mal, il serait allé à l'hôpital et très rapidement -oui parce qu'en plus il se trouvait assez douillet-. Il fit une petite moue amusée au fou rire de la jeune femme !Je n'essaye pas de me faire remarquer, j'ai pas besoin de ça ! Et t'inquiètes pas, je vais très bien, rien de casser, je pense que je vais juste avoir d'énormes traces demain, c'est tout... mais... si tu veux vérifier je suis pas contre. C'était si gentiment demandé qu'une telle offre ne pouvait pas se refuser ! D'autant plus que cela pouvait être une tentative d'approche non ?! Allez Coco calme tes hormones et concentre-toi sur ce que tu dis ça vaudra mieux pour tout le monde ! Et c'est là que la jeune femme posa LA question fatidique. Est-ce qu'il avait faim. Sérieusement, est-ce qu'il avait une tête à ne pas avoir faim ? Depuis le temps qu'elle le connaissait, elle aurait du savoir que c'était un ventre sur pattes. Tu sais bien que j'ai toujours faim, et que je dis jamais non à une bonne bouffe !! On va dans un restaurant, ça marche et je t'invite ! Pas le droit de refuser c'est comme ça, et en plus ça me ferait plaisir ! Comme quoi des fois avec certaines personnes il en faut vraiment peu pour être heureux !! Vu qu'ils avaient terminé leurs verres et qu'ils avaient déjà payés ils purent quitter les trois balais rapidement à la recherche d'un endroit où ils pourraient se repaître. C'est alors que quelque chose de curieux se passa: Navi qui enlaça ses doigts dans ceux du garçon. Resserrant doucement la main Connor essaya de trouver un sujet de conversation intéressant, mais un peu troublé, il racontait carrément n'importe quoi et changeait de sujet environ toutes les minutes. Finalement le garçon stoppa sa marche. Tant pis, il pouvait toujours tenter le tout pour le tout. Il en mourrait d'envie et s'en voudrait à mort si jamais il ne tentait pas sa chance. S'approchant doucement de Navi, il lui déposa un tendre baiser sur les lèvres, avant de se reculer. Oh merde. Finalement c'était peut-être une énormité qu'il venait de faire-là ! Et si jamais ça ruinait leur amitié ?! Quel espèce de troll des cavernes est-ce qu'il pouvait faire parfois ! Ce n'était pas possible ! Il fallait qu'il dise quelque chose, et rapidement si possible. Heeummm.... Je sais pas où est-ce qu'on peut manger. sur cette phrase, il sentit ses joues prendre feu. Il avait totalement changé de sujet tellement il ne savait pas quoi dire si c'était pas pathétique cela ! Regardant la demoiselle, maintenant il n'y avait plus qu'à attendre une quelconque réaction !
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Navi W. Snow
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Navi W. Snow
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeMer 18 Juil - 23:33

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Si Connor détestait se faire toucher les cheveux, comme il me le rappelait si bien, moi c’était contact physique qui me posait problème. Des années d’abus et de violence domestique avaient de moi une fille qui supportait mal toute tentative de marque d’affection lorsqu’elle ne venait pas de moi. Inconsciemment sans doute j’avais peur de me faire blesser, de recevoir un autre bleu de me faire casser pour la quatrième fois le bras. J’avais sentis raidir quelque secondes mes amis lorsque j’avais glissé ma main dans la sienne et je ne pouvais lui en vouloir. J’avais toujours été l’opposé de ces filles câlines que l’on avait vu à Poudlard Au contraire, j’étais aimante, mais de loin. C’était surement ce qui avait toujours fais fuir les garçons. Contente de marchée à ses côté, je le laissai changer de sujet en trois seconde tout en riant. Le sourire aux lèvres, je sentais le poids de ce matin partir peu à peu alors que mes pensées se concentraient de plus en plus sur le présent et non sur mon horrible passé. Lorsque Connor s’arrêta. Je cru qu’il avait trouvé un endroit où combler son estomac insatiable, mais ce fut toute une autre histoire. Avant même que je n’eus le temps de réaliser, je sentis ses lèvres se collées sur les miennes. Surprise, je dû faire un effet surhumain pour ne pas pour ne pas le repousser en le frappant. Après ce reflexe retenu à deux mains, je me contentai de fermer les yeux et de gouter à la saveur de ses lèvres.

Mon premier baiser….

Lorsqu’il se détacha de moi, je devais être aussi rouge qu’une écharpe de Gryffondor. Muette de surprise, il ne me donna pas la chance de parler et balbutiait qu’il ne savait pas où manger. Mon cerveau était coupé de tout sens logique. À la fois terrifié et emplis d’un millier de papillons qui éclataient dans mon estomac. Je devais parle. «On va là? » dis-je en pointant le premier restaurant que je vis sans réellement regarder le menu. C’était nul comme réaction. Je le savais. Mais j’avais ‘impression que mon cœur n’avait pas recommencé à battre depuis le bond dans ma poitrine qu’il avait fait au contact de ses lèvres. Sans un autre mot, nous entrâmes dans le petit restaurant de pâte et on nous assis derechef à une table près de la fenêtre laissant la pluie créé un petit concert. «Je dois aller à la salle de bain. » m’excusais-je à peine assise à la table. Le fait de me trouver face à lui m’avait rendu rouge de confusion. Passant de l’eau dans ma figure, je pris uen grande respiration. Je devais me calmer, faire taire cette sensation d’euphorie dans mon plexus solaire. Pourquoi Connor m’avait-il embrasser? Depuis nos années d’amitiés, il ne m’avait jamais manifesté pareil type d’intérêt. Mis à part les quelques compliments qu’il m’avait toujours glissé aidant –il fallait le dire- à mon estime personnelle. Et mi, qu’est-ce que je ressentais de tout ça? Je l’ignorais. Je ne m’étais jamais autorisé à penser à lui de cette façon. Mais maintenant que cette porte avait été entrouverte dans mon esprit, je ne pouvais pas dire que ce baiser m’avait laissé indifférente… Au contraire même.

Je devais mettre tout ça au clair. Tout était si flou dans ma tête, mes joue étaient si rouge. Et pourquoi mon cœur battait-il aussi rapidement qu’n vif d’or? Après m’avoir recoiffé brièvement les cheveux, je retournai à la table où Connor m’attendait. Avait-il toujours été aussi beau? Mes doigts retrouvèrent rapidement les siens une fois assise. «Le baiser…» commençais-je. J’étais incapable de terminer la question.. J’avais soudainement peur d’être en train de me faire des idées. Je ne voulais pas le perdre. Je me rendais soudainement compte que Connor était tout pour moi.
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Connor B. Allen
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Connor B. Allen
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeVen 20 Juil - 13:57


Qu'est-ce qui c'était passé ?! Qu'est-ce qui lui avait pris de l'embrasser comme ça, d'avoir eu cette pulsion ?! Il était fou, pas bien dans sa tête. Et si jamais elle n'avait pas du tout apprécié ce geste ?! Et si jamais elle ne voulait plus être son amie à présent ?! Ça pouvait sembler un raisonnement un peu radical, mais il connaissait assez bien la jeune femme pour pouvoir dire que parfois, sur ce sujet-là elle avait des comportements assez étranges sans qu'il réussisse à savoir pourquoi. Pourtant ce n'était pas faute d'avoir essayé, mais jamais elle n'avait réellement voulu "cracher" le morceau.
Ils se regardaient certainement aussi rouge l'un que l'autre à un tel point que ça en était certainement devenu ridicule. On aurait presque dit deux petits écoliers qui venaient de faire une grosse bêtise et qui avaient été surpris par un professeur. Or, ils étaient loin d'être encore en âge d'aller à Poudlard et, selon Coco ils n'avaient rien fait de mal. Le silence pensant. Il fallait le couper. Absolument. Il parla alors de manger et acquiesça au geste de la jeune femme qui indiquait un petit restaurant. Oui, oui n'importe lequel irait du moment que cette gêne commune pouvait s'évaporer. Le garçon ne savait même pas ce qu'on pouvait bien manger dans cet endroit, mais peut importait au final. Plus rien n'importait d'autre que ce qui venait de se passer, et il ne savait pas du tout comment remédier à la situation. Navi avait réagi d'une façon plutôt inattendue. Une fois installé, la demoiselle lui dit qu'elle allait au toilettes, pour se rafraîchir certainement se dit-il. Mauvais signe. Très mauvais signe non ?! Qu'est-ce qu'elle allait pouvoir lui dire. C'était confus, beaucoup trop confus. Qu'est-ce que pourrait bien dire Garou dans une telle situation à part grogner ou lui lancer une petite pique gentille. A ce moment-là, il aurait eu besoin des conseils de son cousin. Il connaissait bien la belle blonde lui aussi, il aurait certainement pu lui demander ce qu'il devait dire. Est-ce qu'il devait s'excuser, ou s'expliquer ?! Bien que l'explication n'avait pas forcément lieu d'être, cela coulait de sources non ?! Un baiser dans une telle situation n'était pas donné au hasard, juste comme ça. Cela voulait tout dire, tout ce qu'il pouvait éprouver pour la belle blonde. Tous ces sentiments à la fois enfouis et assez confus, il craquait pour elle, c'était certain... mais de l'autre côté qu'est-ce qu'elle pouvait bien ressentir pour lui ?! Quel abruti ! Il aurait du demander à un de ses amis d'essayer d'aborder ce sujet avec elle avec douceur pour savoir à quoi s'attendre... Soupirant il se passa une main dans les cheveux, réfléchissant à ce qu'il pouvait bien dire. Il se sentait assez mal et tentait de ne pas trop arborer un regard de niffleur battu. Se mordillant doucement les ongles, plongé dans ses pensées, il sursauter en sentant les doigts de son amie entrelacer les siens.
Posant à nouveau son regard sur elle, il se mordilla la lèvre aux deux mots qu'elle prononça. Il fallait qu'il s'explique. Du mieux qu'il pouvait, et vu son état émotionnel actuel c'était plutôt loin d'être facile. Oui alors le baiser, par où commencer.... Déjà, je suis désolé si ça t'a blessé, ou heurté, ou quelque chose dans... dans ce genre-là. Il se tut quelques secondes avant de pouvoir reprendre Quoique tu penses de moi, de ce baiser, ça ne changera rien pour moi d'accord. Je préfères juste que tu sois franches avec moi... mais la vérité.. c'est que... que je tiens beaucoup à toi. Que tu me plais même énormément... et voilà... Oh, bien bien Connor alors là c'est sûr qu'elle va tomber sous ton charme avec une telle manière de déclarer ta flamme. Quel troll il pouvait faire par moment ! Bon voilà, maintenant ça aurait dû être le moment où Navi aurait dû parler, mais comme d'habitude, le petit brun avait... en faisait encore à sa façon. Il avait laissé une dizaine de secondes de silence, puis il avait reprit Tu comptes manger quoi ce soir ?! Enfin, il faudrait peut-être songer à commander, et t'inquiètes pas, c'est moi qui paye. T'as pas le droit de dire non, c'est la moindre des choses que je puisse faire.Et te taire serait encore mieux, lui souffla une petite voix dans sa tête Enfin voilà. Je t'en prie, ne m'en veux pas. Ne pas lui en vouloir pour le baiser bien entendu, tiens, il faudrait peut-être qu'il le précise en cas qu'elle croit que se soit pour le fait de payer le dîner pas pour le restaurant bien entendu, mais pour tu-sais-quoi. Comme si dire le baiser était quelque chose de tabou. Là, il était loin d'arranger son cas, mais au moins il s'était tu et laissa enfin la belle blonde répondre.
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Navi W. Snow
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MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeLun 23 Juil - 15:08

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Si la mode à l’école était pour la plupart des gens d’accumulé le plus de relation amoureuse possible, pour moi c’était totalement l’inverse. Déjà que je pouvais compter sur mes mains mon nombre d’ami, l’idée d’un petit ami était ridicule. Discrète et assez mise à l’écart des gens de mon année, je ne m’en plaignais pas. Passez inaperçu était pour moi une seconde nature, un moyen de survie. Et si je n’avais pas un meilleur ami, si exubérant, je suis persuadé que j’aurais fait mes sept années sans même qu’on ne m’accorde un regarde. J’avais intéressé un garçon –dieu sait comment et pourquoi. Mais sa tentative de m’embrasser l’avait envoyer à l’infirmerie et après plusieurs plaisanterie de la part des gens de l’école, je n’eus aucun prétendant. Il ne faut pas se méprendre. Je ne détesterais pas être ne couple. Et je rêvais du jour où j’allais e marier et que j’allais fonder une famille dans l’amour et la non-violence. Mais j’avais un gros problème de confiance, ce qui m’avait ruiné plus d’une amitié d’ailleurs. Alors comment réussir à trouver l’âme sœur lorsque j’avais peur de me lier émotionnellement à quiconque? J’y travaillais encore. C’était beaucoup d’effort et j’étais –très- loin d’être parfaite. Mais je m’étais amélioré depuis ma sortie de Poudlard, arrivant même à me faire des amis parmi mes collègues à Ste-Mangouste. Un miracle comme me taquinait ma sœur. Mais elle n’avait pas tort. Dans u sens. Elle avait reçu le même châtiment que moi après tout et ça ne l’avait pas empêché d’être la fille la plus populaire de son année.

C’est pourquoi l’aveu de Connor eu l’effet d’une bombe sur moi. J’ouvris la bouche pour parler. Mais dire quoi? Réagir comment? Mon cerveau avait cessé de fonctionné, j’avais l’impression qu’une armée de papillon avait éclaté dans mon ventre et l’air manqua à ms poumon. Il m’aimait? Je le savais. Mais pas ce genre d’amour. Pour moi Connor avait toujours été un frère, un confident, un ami. Mais un amoureux? Je ne m’étais jamais autorisé à le voir ainsi. J’eu l’impression que le gout fruité de ses lèvres revenaient sur les miennes alors que je tentais de procéder la nouvelle. Je compris à retardement qu’il avait changé de sujet parlant du repas et qu’il insistait pour payer. Mais le menu ne me faisait plus envie. «Pourquoi?» finis-je par demander. C’était honnêtement la première et seule question qui me venait en tête. S’il avait tenté de garer la discussion sur la nourriture, je l’en avait dissuadé d’un regard. J’étais perdue, étonnée et –disons le- terrifiée. Je ne comprenais pas comme un homme aussi génial que Connor puisse s’intéressé à moi. Lorsque le serveur arriva, je commandais une soupe et une salade assez distraitement, même si je n’avais pas réellement faim. Mon cœur, lui, battait comme jamais.
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Connor B. Allen
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Connor B. Allen
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeMar 24 Juil - 10:49


Il s'était attendu à plusieurs réactions, mais pas à celle-là. Elle le fixait sans rien dire, à tel point qu'il avait l'impression d'être un alien, c'est peut-être une des raisons qui l'avait d'ailleurs poussé à changer de sujet, à tenter de reparler du menu, de manger pour dissiper cette "ambiance", mais même -là rien n'y faisait... Il avait fallu encore des dizaines de secondes avant que Navi ne daigne reprendre la parole. Enfin, la parole c'était un bien gros mot. Disons plutôt dire un mot. Pourquoi ?! Pourquoi quoi ?! Pourquoi est-ce qu'il l'aimait ? Sérieusement, il ne pouvait pas répondre à une telle question... c'était... difficile. Il n'y avait pas de raison précise, il ne pouvait pas dire pourquoi ses sentiments s'étaient portés sur elle... surtout que niveau il avait quand même plutôt un choix assez diversifié -sans se vanter bien entendu-. Lui souriant doucement, il finit par dire doucement Je ne sais pas trop... C'est comme ça. Je. Il s'arrêta, pour se mordiller la lèvre et réfléchi à une manière de dire la suite peut-être parce que je te connais par cœur, et que j'aime ce que tu es. Oh pitié cette phrase fait vraiment totalement pathétique et débile. Attends, attends, j'essaie de la reformuler de manière plus convenable. Tu es la fille la plus merveilleuse, gentille et attentionné que j'ai jamais rencontré, comment ne pas craquer ?! Et en plus pour ne rien gâcher t'es … charmante. Rester calme Connor rester calme. Mais c'était dur. Il avait l’impression qu'à chacune de ses explications il s'enfonçait plus qu'autre chose. Avouer ses sentiments à quelqu'un n'avait jamais été son fort, mais avec Navi il fallait en plus qu'il donne encore et encore des explications. Enfin, voilà c'était fait, mais il ne savait pas quoi en penser. Il ne lui faisait pas une blague, il était juste sincère... Il fallait juste espérer qu'il n'allait pas la faire fuir parce que ça serait sûrement une des choses les plus dramatiques qu'il soit. Pendant la minute qui suivit son petit dialogue Allen avait regardé les mimiques de la demoiselle pour savoir s'il pouvait voir ce qu'elle pensait de tout cela, mais malheureusement il avait surtout l'impression de se heurter à un mur. Se passant une main dans les cheveux quand le serveur vint les voir, il commanda le premier truc qui lui vint à l'esprit avant de reporter son attention sur la jeune femme. Et bien ce n'était franchement pas gagné tout ça !Vu qu'elle ne semblait pas trop apte à discuter de cela, peut-être de peur de le blesser ou parce qu'elle tombait totalement des nus, Connor se dit qu'essayer de changer de sujet à nouveau serait la meilleur des choses à faire... mais seulement voilà, il fallait trouver un sujet à aborder à présent. Ils avaient déjà parlé de leur journée, il ne pouvait pas parler de la famille de la jeune femme... et vu ce qu'elle avait subi aujourd'hui il fallait trouver quelque chose qui puisse lui changer les idées. Autre chose qu'une tentative pitoyable de la draguer de la manière la plus piètre qu'il soit. Se passant une main dans les cheveux, il finit par dire Tu voudras venir dans la semaine à la maison. Garreth sera heureux de te voir je pense.. Et puis... je sais pas ce qu'on pourra faire, mais crois-moi d'ici là je trouverai quelque chose de... de bien. Et je ferais en sorte de Garou soit de bonne humeur et qu'il ne passe pas sa soirée dans un coin à grogner et à faire sa tronche de mec toujours mécontent. Il disait cela en plaisantant bien entendu. Il savait juste que certaines personnes voyaient son cousin adoré de la sorte, mais pas lui. Lui était juste en totale vénération devant celui qu'il considérait comme un frère... Comme il savait que Navi et Garreth s'entendaient plutôt bien, c'était plutôt l'occasion de passer une soirée à trois.

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Navi W. Snow
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Navi W. Snow
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeMer 1 Aoû - 16:52

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Voir Connor cafouillé sa réponse m’arracha un sourire. Un vrai. Un attendris. Ce qu’il venait de me dire me faisait plaisir. Vraiment. Et mon ventre semblait sur le point d’éclater tant il y avait des papillons. Mes joues se rougirent alors que je me mordais la lèvre. Je n’étais habitué au compliment. Chez moi on me rappelait souvent que je n’étais pas comme-ci ou trop comme ça, que je n’étais pas belle comme ma mère et autre remarque blessante que mon père m’avait dit et qui, au fil des ans, était devenu mon quotidien. Alors entendre des mots si doux, si magnifiques de la bouche d’une personne qui comptait beaucoup pour moi ne pouvait que me faire le plus grand plaisir. J’étais incapable de lui dire que mes sentiments était égal. Pour moi, Connor avait toujours été une personne énormément importante. Mais de ce type, je ne m’étais jamais permis d’y penser. Et maintenant quoi dire, quoi faire. Je ne savais pas. Je ne voulais pas me tromper. Je restais muette, à le regarder, incapable de comprendre quoi dire ou quoi faire. Et finalement il parla, changea de sujet. Mon cerveau était déconnecté mais je devais parler, dire quelque chose, arrêter d’être aussi loquasse qu’un scrout à pétard et poursuivre la conversation. Le temps des questions sera plus tard, pas en ce moment, mon cerveau me l’interdisait. «Oui, ca me ferait plaisir. J’ai congé mardi, si jamais tu ne termines pas le boulot trop tard on pourrait faire un truc, sa serait sympa.» Nul comme réponse. J’aurais voulu dire autre chose, parlé de son aveu. Mais c’était la seconde fois qu’il changeait de sujet. Il ne voulait pas en parler. Je devais respecter son désir. «Et si il grogne je lui lancerai des bertie crochue a la figure, tu vas voir. » Garreth avait certes son caractère, mais en général il était un amour. Tout deux nous le savions. Tout deux le connaît bien.

Le reste du repas se passa rapidement. Le malaise restait, mais nous arrivâmes tout de même à parler, rire, faire comme si rien ne s’était passé. Arriva le moment du dessert. Devant une tasse de thé bouillante et un morceau de gâteau au chocolat je regardai mon meilleur ami puis me mordit la lèvre. J’avais eu l’idée de lui parler de mon père –de tout l’histoire- à mon arrivée, de le revoir m’avait fait mal. Et personne sauf Gareth ne pouvait comprendre. Or je disais que Connor était mon double alors qu’il ne connaissait pas cette partie de moi. Maintenant l’idée de lui dire me terrifiait. Allais-je vraiment lui dire? Allait-il m’aimer malgré tout? Ou est-ce que cette histoire allait lui faire peur. J’étais brisée en relation interpersonnel, et si je m’impliquait émotionnellement, les risques de cassures étaient grandes. Il allait l’apprendre maintenant et ensuite… Partirait-il? Je devais lui dire, lui parler. Là. Non. J’avais la bouche sèche. Je pris une gorgée de thé puis je le regardai. «Coco… sais-tu pourquoi réellement mon père est a Askaban.» J’essayais d’être calme. Après tout je ne parlais jamais de mon père, ni de son emprisonnement. Ni de mon frère. Et là j’allais parler de tout ça. Je sentis mon cœur accélérer alors que je croisai les yeux azur de mon ami.
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Connor B. Allen
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Connor B. Allen
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 18:03


Ça avait été comme.... comme une longue descente aux enfers. Il avait tenté de dire ce qu'il ressentait pour elle mais ça avait été plutôt un fiasco, autant le jeune homme était quelqu'un de super à l'aise dans la vie de tous les jours autant dés qu'il s'agissait d'avouer des sentiments -mis à part à Garreth- le jeune homme devenait complètement pathétique. Il avait eu un silence après sa... après ce qu'on peut appeler sa déclaration. Il détestait les silences, surtout dans ces moments-là, et pour lui la non réponse de son amie voulait tout dire: qu'elle ne partageait pas les même sentiments que lui mais qu'elle n'osait pas le dire haut et fort de façon à ne pas trop le vexer. C'est d'ailleurs certainement pour cette raison que le garçon changea de sujet en proposant que la fois prochaine ils se voient chez les cousins histoire de manger aussi avec Garreth. Un petit sourire naquit sur les lèvres de l'ex Poufsouffle, lorsque Navi parla du rouquin. Ça marche pour mardi, je te confirmerai ça dés que j'en aurais touché un mot avec le principal concerné. Je ne pense pas qu'il ai prévu quoique se soit, mais ne sait-on jamais. Il se tut quelques secondes avant de reprendre d'un air sérieux. et on ne jette pas de la nourriture devant moi. Les dragées je les mangerai avec plaisir... T'inquiètes pas, il sera de bonne humeur et tout sourire je trouverai bien un moyen de le rendre gai comme un joyeux luron pour quelques heures. Oui parce que de la gaieté le plus des deux Allen en avait à revendre une dose assez énorme et généralement quand ils n'étaient que tous les deux cela arrivait à déteindre sur Garreth. Il fallait espérer que se soit le cas cette fois-ci également.
Le reste du repas se passa plutôt tranquillement. Ils avaient réussi à changer de sujet, à rire sur diverses choses, même s'il fallait l'avouer le garçon était vraiment très déçu qu'elle ne lui ait pas répondu plus. Il ne comprenait pas pourquoi, peut-être qu'il avait dit quelque chose de mal, ça il faudrait qu'il en touche un mot à Garou, lui saurait sûrement. Le rouquin était un peu comme un vieux -jeune- sage, comme Raquifi dans le roi lion -l'avantage d'avoir une mère née moldue, il connaissait beaucoup de chose....-. Bientôt un peu sorti de nulle part la jeune femme lui dit quelque chose qui l'intrigua autant que cela l'inquiéta. C'était quoi cette question ?! Il fronça doucement les sourcil, avant de secouer doucement la tête et de répondre Je sais juste ce que tu m'as dit, rien de plus... Pourquoi cette question ?! C'était évident pourtant, Connor avait pertinemment compris qu'il y avait quelque chose là-dessous, qu'elle n'avait pas dû lui dire toute la vérité et vu le ton qu'elle prenait c'est qu'il y avait quelque chose de grave là-dessous...malgré tout et sans encore savoir ce qu'elle allait pouvoir lui dire, le fait qu'elle lui ait caché quelque chose d'important le blesser encore plus que précédemment. Enfin, avant de juger sur la situation, il préférait l'entendre parler. Plongeant son regard dans celui de la demoiselle, il lui fit un petit sourire encourageant de façon à ce que sa meilleure amie se confie à lui. Navi pouvait avoir confiance en lui, si elle lui disait quelque chose de secret, jamais il ne le répéterait; et l'ex Pouffy' n'était pas non plus du genre à juger facilement les gens, surtout les personnes qu'il aimait... alors pourquoi est-ce qu'elle avait l'air de tant hésiter à tout lui avouer ?! Pourquoi ?! Comme s'il n'allait pas arriver à assumer.

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Navi W. Snow
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Navi W. Snow
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeVen 3 Aoû - 16:50

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C’était maintenant ou jamais. Je devais tut lui dire. Il devait savoir. Apprendre. S’il ne pouvait ne pas vivre avec la réalité de mes cicatrices c’était le bon moment pour qu’il parte. J’avais l’impression que mon monde s’écroulait. À la croisée des chemins, nous voilà à se regarder dans le blanc des yeux aussi timide que les élèves de Poufsouffle que nous étions a onze ans. Je me mordis la lèvre, déposant mon morceau de gâteau qui ne me faisait presque plus envie. J’avais perçu l’interrogation dans sa voix, la peur dans son regard. Oh Connor… me pardonneras-tu tant de cachette. Toi qui connait tout de moi, ne connait pas mon plus grand secret. Seul Garreth est le gardien du fardeau qui me pèse depuis des années. J’avais peur que tu fuis avant, maintenant cette peur était centuplée. Pas après les mots doux que tu venais de me dire. Je me mordis l’intérieur de la joue, incapable de savoir comment commencer mon aveu. Je n’avais jamais ouvert tant mon cœur, j’avais peur. Je n’aurais pas dû poser cette question. En parler ailleurs, en privé, pas dans un restaurant bondés dû à la pluie battante qui régnait à l’extérieur. Mais trop tard. Je devais parler. Ouvrir la bouche et tout expliquer. Vivre avec les conséquence de mes gestes. «Jammie…. » Le reste de ma phrase me coinça à la gorge. J’étais une empoté. Je relevai les yeux pour voir un regard compatissant et encourageant venant de Connor. Seul cela me donna assez de courage pour continuer. Je pris un grands respire. «Jammie est décédé car papa l’a tué. C’était un accident… mais pas tant que ça. » Je frissonnais. Bien que je n’avais pas froid. Le souvenir du corps de mon frère gisant dans son sang, ma sœur la baguette pointé sur mon père fou de rage…. J’en faisais encore des cauchemars la nuit. «Il..il a frapper Jammie. Trop fort. Avec du verre, ça lui à couper une artère et il est mort sans qu’on puisse rien faire. » Ne pas pleurer en public. Jamais. Ma voix se brisa sous l’émotion que je tentai vainement de contrôler. «Tout ça pourquoi? Car il….. il avait bruler les toasts pour le déjeuner. Une raison stupide, je sais, mais c’était comme ça chez moi. » Ça faisait partit des raisons d’ailleurs, pourquoi j’avais toujours passé mes vacances chez Connor, jamais l’inverse. Je ne voulais pas que mon père touche à un cheveu de mon meilleur ami. Mon père aimait me faire du mal, trouver une façon de détruire mon bonheur pour être aussi malheureuse que lui. Ne jamais lui présenter la personne la plus chère à mes yeux était donc logique. Je voulu prendre une gorgée de thé mais mes mains tremblaient trop. Tant pis. J’aurai la bouche sèche. Je pris un grand respire et je dis enfin quelque chose à voix haute que je n’avais dis qu’une fois dans ma vie; «Mon père…il nous frappait. Assez violement. En fait il nous battait. J’arrivais a faire passer mes ecchymose pour des accident de balais avec Rory ou des accidents domestiques. Tu me connais, je suis assez empoté que ça n’étonnait personne… Mais en réalité…. C’est que papa nous maltraitait. Jusqu’à tué son propre fils. C’est pour ça que j’ai gagné le procès bien qu’il ai essayer de faire passer la mort de Jammie comme un accident… » Je n’arrivai plus à parler. Ni à regarder Connor. Je me sentai mal, fragile, faible. Trois sentiments que je détestais le plus au monde. Mon père avait passer sa vie à me faire sentir de la sorte et maintenant le simple souvenir de lui suffisait. Comme quoi, la violence n’était pas simplement physique…
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Connor B. Allen
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Connor B. Allen
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeDim 5 Aoû - 14:37


Vu la tête que faisait Navi il avait vraiment l'impression de l'emmener à l’abattoir, pourtant c'était bien elle qui avait commencé à aborder le sujet ?! C'était à n'y rien comprendre. Il ne savait plus trop quoi penser de tout cela ! Il y avait eu un silence, assez long pour le garçon mais qui au final n'avait certainement duré que quelques dizaines de secondes. Jammie. Il commençait à comprendre rien qu'avec cela la suite de ce qui allait être dit, à un tel point qu'il n'était même pas certain d'avoir envie d'entendre ce qui allait suivre mais il le devait. Maintenant qu'elle était lancée, qu'elle trouvait le courage de tout lui avouer la moindre des choses c'était d'écouter. L'encourageant par un regard compatissant de continuer, il attendit sans rouvrir la bouche que Navi arrive à reprendre la parole. Lors de la belle blonde s'était enchaîné sans qu'il n'ait pu décrocher un mot, et quand bien même il aurait pu, il l'aurait laissé finir. Finalement la demoiselle s'était tut. C'était à présent à lui de répondre quelque chose mais il avait l'impression que tout s'entremêlait dans son esprit. C'était horrible. Tout simplement horrible, comment est-ce qu'il avait fait pour être aveugle à ce point, il n'en savait rien. Ce qu'il avait aussi du mal à saisir c'est pourquoi elle ne lui avait jamais dit. Il ne serait pas parti pour autant, jamais il ne l'aurait abandonné ou jugé... Peut-être même est-ce qu'il aurait pu l'aider... Peut-être qu'elle ne lui faisait pas assez confiance ? Peut-être que... Il y avait tant de choses qui se bousculaient dans son esprit sans qu'il n'arrive à avoir de réponses. Maintenant, le plus important était certainement de trouver quelque chose à dire, et cette fois-ci quelque chose d'intelligent, pas une de ses conneries habituelles, Connor ne voulait surtout pas prendre le risque de mettre de nouveau les pieds dans le plat; sur un sujet pareil ce n'était franchement pas permis. Se passant une main dans les cheveux, le garçon prit bien vite doucement la main de sa meilleure amie, toujours sans parler car il ne savait vraiment pas quoi dire. Autant pour dire des conneries, il était fort, autant pour les sujets plus sérieux, où il avait l'impression de marcher sur les œufs il devait faire bien plus attention. D'autant plus qu'une question lui taraudait l'esprit "pourquoi est-ce ne lui avait jamais dit ?", mais le jeune sorcier ne se voyait pas la poser, il ne voulait pas que Navi puisse se sentir encore plus coupable ou croire qu'il l'avait mal pris. Il ne pouvait pas non plus dire qu'il était désolé, même si c'était vrai, car aussi tout désolé qu'il soit cela ne changerait rien à la situation... Quoique, dire cela était peut-être une règle de bienséance ?! Je... Je sais que ça ne changera rien, mais je suis désolé Navi. Pour toi... pour n'avoir rien vu. Bon en même temps lui qui était très maladroit collectionnait aussi les bleus et pourtant ses parents ne l'avaient jamais frappé. Il s'était tut, pendant une bonne dizaine de secondes, et finalement, vu qu'il avait besoin de comprendre, il lui demanda Pourquoi tu ne m'en as jamais parlé ? Ou à quelqu'un d'autres... On aurait peut-être pu t'aider... Ce n'était franchement pas malin comme question, mais quand même essentiel... Et jamais il n'aurait imaginé qu'elle s'était confiée à quelqu'un d'autres que lui, et surtout pas à son cousin.
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Navi W. Snow
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Navi W. Snow
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeLun 6 Aoû - 3:05

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Je scrutait le visage de mon meilleur ami qui passait de la confusion à la peur et à la compassion. Mon cœur se serrait. J’avais tant retenu cette histoire que maintenant elle avait pris une ampleur si grande que s’en était stupide de ne pas lui en avoir parlé. Alors lorsque je sentis sa main dans la mienne, je ne put que la serrer, que de nouer mes doigts dans les siens. «C’est moi qui devrait être désolé… de ne t’avoir rien dit. Tu es mon meilleur ami et j’ai toujours fais pour que tu ne vois rien. Quand on reçoit son premier coup à l’âge de cinq ans, on apprend à ce que personne ne le remarque. » La question était bien posé. Et légitime. Mais la réponse était longue et complexe. Ce n’était pas qu’une simple réponse courte de trois phrases. Il devait comprendre, savoir l’enfer dans lequel j’avais toujours été plongé pour lui cacher. «Je…j’avais peur. Peur que papa te touche. Peur que papa ne me prive d’une des rares choses qui me rendait heureuse à Poudlard… J’avais peur que tu me rejette à cause de ça. Je sais c’est stupide de dire ça mais... Papa nous répétait depuis des années que nous n’étions rien, que personne ne nous croiraient, qu’on nous châtierait si on osait parler, qu’il se vengerait s’il apprenait qu’on se plaignait. » Seul la chaleur des mains de Connor me rappelait à la réalité, j’avais l’impression de parler à travers mon corps. Que des années de retenue se déversaient enfin. Qu’une fois la plaie ouverte, elle déversait enfin tout e qu’il y avait à savoir. «Au début j’avais peur, je voulais en parler. Mais maman nous réconfortait quand papa partait. Et se sont ses berceuses et ses câlins qui nous ont tenu la langue, car au fond je me doutais qu’elle subissait la majorité des coups lorsque nous dormions. » J’avais l’impression d’être dans un de ces films moldu, toutes les scènes me passaient devant les yeux, j’avais un grand frisson. De peur et de dégout. «Quand Jammie est arrivé et que maman est morte… On a fait un pacte avec Rory. De tout faire pour le protéger, quitte à devoir recevoir plus de coup en son nom. Car maintenant je savais que si on parlait papa ne s’en prendrait pas à Rory ou moi, mais à Jammie qu’il a toujours détesté. Il le haïssait de lui avoir enlevé sa femme. Ce pauvre connard d’alcoolique s’est rendu compte combien ma mère était merveilleuse une fois qu’elle était six pied sous terre. »

«Puis en quatrième je ne tenais plus. J’ai crié après mon père alors qu’il avait menacer de ne pas me retourner à Poudlard car j’avais surement respiré trop fort. Ça à mal virer. Il m’a foutu un poing au visage. C’était les vacances de Noël alors dans le train j’ai pu m’isoler un max sans que personne ne voit mon œil noircit. ….Mais Garreth est tombé sur moi à l’entré en voulant m’accueillir avec une boule de neige. Il….» Je n’arrivais plus à regarder Connor. J’avais conscience de ma trahison. Son cousin savait. Mais pas lui. C’était pire que tout. Je me sentais horrible de cet aveu, il fallait l’avouer. Déliant mes mains de ses doigts que je ne méritais pas, je me mis à jouer nerveusement avec ma serviette de table, fixant ma pointe de gâteau à peine entamé, les yeux luttant de plus en plus envers les larmes. Je détestais pleurer. Même seule. Alors en publique devant mon meilleur ami, c’était une catastrophe. Pourtant, je ne pu retenir un flot de larme silencieuse coulé. Des années de souffrances semblaient quitter mes épaules à révéler ce secret trop longtemps gardé. «Il m’a emmené direct à l’infirmerie malgré les protestations. J’ai parlé d’une chute de glace. L’infirmière a gobé, pas ton cousin. Sous le poids du chagrin et de la fatigue j’ai fini par tout lui avouer. Et aussi lui dire que..» J’essuyais mes yeux rapidement, espérant que les quelques personne dans le restaurant ne me remarquaient pas. Je ne voulais pas qu’ils croyent que Connor me rendait malheureuse. C’était tout le contraire. Toute sa vie, il ne m’avait apporter que bonheur. Avait été pour moi une mince source d’espoir, quelqu’un sur qui me raccrocher. «…que j’avais honte. Honte d’être si faible, honte de me laisser faire. Et ma plus grande peur était de te décevoir. Car c’est surtout pour ça que je ne t’ai rien dis; tu as toujours dis et vu le meilleurs sur moi, comment réagiras-tu en apprenant que je n’arrivais plus à tenir tête à mon père, que des années d’abus avait fini par me rendre amorphe face à la douleur corporelle, qu’elle faisait maintenant partie de ma vie. Je lui ai fait promettre de ne rien dire, et bien qu’il n’a pas compris le pourquoi de ce secret il en a toujours été le gardien.» Je levai enfin mes yeux rougis et accablé vers l’azur du regard de mon meilleur ami, plus confus et perdue que jamais. Pareil récit devant les gens du ministère ne m’avait pas été aussi difficile. «je suis désoler, rien de ça ne fait du sens. Tu es la personne en qui j’ai le plus confiance. Mais la vrai réponse était que j’avais peur….» Je murmurai la dernière phrase, du bout des lèvres. Je connaissais le tempérament bouillant de mon ami et ma plus grande peur était de le voir partir. Quitter cette porte pour ne plus le voir. Comme mon père l’avait dit.«J’veux pas te perdre…»
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Connor B. Allen
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Connor B. Allen
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeLun 6 Aoû - 19:10


Lorsqu'elle reprit la parole, le jeune homme lui aurait bien fait un petit sourire pour lui montrait qu'il était là, qu'il ne lui en voulait pas mais... un sourire dans de telles circonstances aurait quand même été quelque chose d'assez étrange et inadapté. Quel être serait capable de sourire alors que sa meilleure amie étant en train d'avouer les atrocités qu'elle avait subi pendant des années ?! Un monstre peut-être et encore. La regardant, il attendit donc simplement la réponse à sa question en se mordillant doucement la lèvre. Si, quoiqu'elle puisse en dire, il était quand même désolé de ne rien avoir vu c'était stupide de sa part, mais dans un sens il est certainement vraie qu'elle aurait du lui avouer avant. Entendant le pourquoi elle n'avait jamais avoué, il grimaça légèrement se sentant fautif Lorsqu'elle eut fini sa phrase, il lui souffla un petit Je sais me défendre ! ou pas. Il était totalement inoffensif et vu sa maladresse il est clair qu'il se serait prit une bonne dérouillée, mais pour Navi, qu'est-ce qu'il n'aurait pas fait ?! Plongeant son regard dans celui de la belle blonde, il ne tarda pas à rajouter un peu plus "sérieusement" D'accord, ce n'est pas forcément très crédible, mais par contre, quand je le veux bien, je suis plutôt débrouillard... On... Jamais ne je t'aurais rejeté pour cela. Jamais Navi, tu es trop importante pour moi. Voilà, c'était de nouveau dit, certainement dans de très mauvaise circonstances mais cela voulait tout dire. Il tenait à elle, quoiqu'elle ait fait, même si elle ne lui avait pas tout dit. Elle serait toujours son amie, il serait toujours là pour elle, c'était comme ça, pas autrement... C'était un peu comme sa relation avec Garreth, elle était indéfinissable. Il la laissa finir son petit discours, écoutant attentivement ce qu'elle disait, tout se passait bien jusqu'au moment où elle parla de de son cousin. Instinctivement le garçon tiqua. Et fit une tête qui voulait dire "WHAT ?!". Qu'est-ce ça voulait dire ça ? Garreth était au courant et pas lui ?! C'était... c'était... une idée assez affreuse. Il se sentit comme trahi par l'autre garçon. C'était compréhensible qu'il ne lui ait pas touché un mot, mais même ! Cela concernait Navi, sa meilleure amie. Il fallait qu'il se calme. Il avait toujours tout dit au rouquin, et là.. là il avait l'impression que l'autre lui avait planté un couteau dans le dos. Et ça faisait mal, très mal, enfin pour l'instant le plus important était quand même la jeune femme, ses états d'âmes enfin son cousin seraient pour plus tard. La jeune femme s'était mise à pleurer, et il ne savait plus trop comment agir pour la consoler, ce qu'il pouvait faire ou pas. Alors il se contenta de lui reprendre la main et de la lui serrer doucement, tendrement. L'entendre que sa plus grande peur qu'elle le déçoive était difficile à entendre, il avait l'impression d'avoir un caractère affreux, comme si c'était son genre d'abandonner ses amis. Elle se trompait lourdement, elle le prenait pour qui ?! C'était... à moitié incompréhensible. Enfin, en fait qu'elle ait peur c'était normal, mais qu'il parte ou de ce le décevoir... ce n'était pas du tout son genre. D'autres paroles franchirent la bouche de la jeune femme, et, une fois qu'il fut sûr qu'elle avait fini, Connor put enfin prendre la parole comme il l'entendait. Tout était assez confus dans sa tête. Il ne savait pas trop par où commencer, mais la seule chose dont il était certain c'est qu'il fallait qu'il la rassure. T'inquiètes pas ma belle, tu ne me perdras pas. Il se tut quelques secondes avant de reprendre Je ne sais pas quoi te dire Navi, je crois qu'il n'y a rien à dire en fait. Mais comment tu peux croire que tu vas me perdre ou me décevoir ?! Je suis désolé si j'ai pu te faire croire ça, mais jamais j'aurais pu ou je pourrais faire quelque chose comme ça. Jamais. Tu es trop précieuse ! Il n'avait rien dit sur Garreth et cela valait mieux, car pour l'instant il était un peu trop triste de cette vérité... que son cousin lui avait caché quelque chose. En y réfléchissant, cela semblait normal, ils ne pouvaient pas toujours tout partager, cette cachotterie pour quelqu'un de normal aurait passer quais inaperçue, mais pour Connor c'était presque une torture. Allez ! Maintenant il devait dire quelque chose de plus, intelligent disons. Tu voudras aller faire quoi après le restau ?! Oh bien Allen, la belle blonde venait de dire tout ce qu'elle avait traversé et lui sortait ça. Des fois, il se détestait réellement, mais c'était plus fort que lui, et de toute manière, elle ne voudrait sûrement pas en parler plus... tout comme elle n'en dirait certainement pas davantage sur ce qu'il lui avait dit plutôt: sur ses sentiments.

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Navi W. Snow
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Navi W. Snow
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeMar 7 Aoû - 19:17

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Entendre parlé Conn or me faisait prendre conscience de mon imbécilité. Le voir me promettre de ne jamais partir, me dire qu’il aurait fait face à mon père me surpris légèrement. J’avais toujours cru que personne n’accepterait de supporter ce fardeau avec moi. Même Garreth qui était pourtant le gardien de mon secret. J’avais toujours cru que je pouvais vivre sans aide, que plus j’aurais de monde autour de moi, plus mon père arriverait facilement à me blesser. Jamais je n’avais réalisé que peut-être Jammie serait en vie si j’avais crié ma peine, j’avais parlé à Connor. Mais je devais faire taire ce sentiment de culpabilité qui me prit l’estomac. Ce n’était pas moi qui avais tranché la jugulaire de mon frère, mais mon père. Je ne pu regarder les yeux de mon ami s’agrandir de surprise lorsqu’il apprit que Garreth savait tout. Je connaissais assez leur relation que je pouvais sentir le sentiment de trahison qui parcourait le visage de mon meilleur ami. Il ne devait pas lui en vouloir, c’était moi qui lui avais fait promettre tel cachette. Mais j’avais l’impression que mes mots étaient une pâle consolation pour lui. Je ne pu qu’échapper un autre satané sanglot lorsqu’il me pris la main. Je la serrai avec vigueur. J’avais cru, l’espace d’un moment, que plus jamais je n’aurais droit à ce geste d’affection. Un des rares contacts physiques que j’appréciais dans la vie. Surtout venant de Connor. Et a la lumière de sa déclaration d’amour tout cela prenait un autre sens. Comme mon désir de tennir sa main jusqu’à jamais. J’hochai la tête lorsqu’il me promis de ne pas me quitter, essuyant vainement mes yeux de ma main libre. «Tu ne m’as jamais fait croire ça… c’est sans doute papa qui m’avait mis ça dans le tête. De tout dire ça à voix haute me fait sentir stupide. On dirait que ça devient plus clair…» Comment avais-je pu croire que mon meilleur ami partirait dans un moment si dur de ma vie. «Mais ne crois pas que c’est un manque de confiance okay» Je lui fis un petit sourire en embrassai ses doigts. J’avais besoin de lui montrer combien je l’aimais, combien il comptait sur moi, combien j’adorais le support qu’il me montrait maintenant.

Combien je l’aimais…

Lorsqu’il changea de sujet, j’en fut fort heureuse. Ne plus avoir à pleurer et à m’expliquer. Il avait sans doute compris comment tout dire était pour moi si difficile. Je sechai mes yeux une dernière fois avant de prendre de ma main libre la fourchette pour terminer le gâteau au chocolat devant moi. «Je… je veux pas être nulle, mais j’aimerais retourner chez moi. Ça été une grosse journée…» Le procès, la crise de larmes, deux chose épuisante psychologiquement. Je lui fis un sourire désoler et lui mis du crémage sur le bout du nez. Après avoir éclater de rire je lui fis un autre baiser sur la main et je m’excuser pour retourner au toilette. Après avoir été me soulager, je tentai de camoufler mes yeux rougis par le mascara qui était dans le fond de mon sac puis je pris ma baguette et je me jettai un sort d’imperméabilité vu la pluie extérieur. Après avoir rejoindre Connor, je sortis a son bras, le remerciant d’avoir payé le souper puis nous transplannâme devant mon appartement. C’est alors que je glissai mes doigts dans les siens et que je lui lançai un petit regard timide. Ma tête était brouillée, de plus en plus. «Tu….tu voudrais bien rester dormir ce soir?» J’avais besoin de le savoir là. Comme si maintenant sa présence m’était indispensable.
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Connor B. Allen
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Connor B. Allen
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeMer 8 Aoû - 16:36


Connor lui dédia un petit sourire lorsqu'elle lui embrassa doucement les doigts. Il devait absolument trouver quelque chose à lui répondre à ce qu'elle venait de dire, mais pour l'instant il se trouvait surtout un petit peu stupide de lui avoir dit tout cela. C'est vrai, après tout c'était tellement logique que se soit le père de la belle blonde qui ait en quelque sorte tout manigancé pour lui faire croire que ses amis l'abandonneraient. Des fois, Allen se disait qu'il ferait mieux de réfléchir avant d'ouvrir la bouche, ça pourrait aider à ne pas paraître trop abruti, mais bon, il avait toujours été comme cela et ce n'était certainement pas maintenant qu'un tel trait de caractère pourrait changer. Se passant une main dans les cheveux, le jeune homme finit par souffler doucement D'accord. Tu as confiance en moi, ça marche. Il se tut quelques secondes avant de rajouter Oublie ma question stupide, ok ?! Le plus important c'est que tu saches.. hum... à quel point je tiens à toi et que je ne te laisserais pas tomber.[//b] Oui, après tout les autres détails on s'en fichait un peu n'est-ce pas ?

Le garçon ne tarda pas à changer de sujet histoire de "clore" toute cette histoire et surtout pour préserver la jeune femme, pour lui éviter une autre crise de larmes ou quelque chose dans ce goût-là. Acquiesçant doucement lorsqu'elle dit qu'elle voulait retourner chez elle, il lui répondit seulement D'accord, je te raccompagnerai ! Bien qu'un peu -beaucoup- déçu de la tournure de la situation, il comprenait tout à fait le point de vue de la jeune femme. Pendant que la blondinette était partie aux toilettes, Connor alla donc payer la note de la soirée et attendit la jeune femme dehors en prenant soin de s'abriter un minimum. Il s'était à moitié trempé la tronche une fois, pas deux !! Enfin, c'était surtout à cause de ses cheveux en fait... s'il voulait éviter de ressembler à un caniche couplé d'un mouton, rester le plus au sec possible était la meilleure solution ! Les deux meilleurs transplanèrent donc jusqu'à chez la demoiselle et, c'est là qu'il eut une des demandes les plus étranges de la soirée. En effet, Navi voulait qu'il reste dormir chez elle. Dormir ?! Au sens propre ou... il y avait-il un sous entendu là-dessous ?! C'était désarçonnant, s'il suivait le caractère de Snow ça serait juste dormir. A ce qu'il sache, elle n'avait jamais eu de petit amis, et si on prenait en compte son amour pour les câlins, la réponse était au final plus qu'évidente. D'habitude, quand les filles l'invitait à dormir chez elles, c'était autre chose que pour dormir ! Se retrouvant donc devant son amie, limite bouche bée de surprise, il fallait qu'il trouve une réponse adéquate et surtout... surtout que pendant la soirée il contrôle le moindre de ses faits et gestes de façon à ce qu'il ne soit pas déplacés. Oui, bien sûr... avec plaisir... si t'as envie. Mais si je dérange, je peux aussi repartir, tu ne dois pas te sentir redevable pour quoi que se soit, hein ?! C'était dit, pas forcément de la manière la plus diplomate possible, mais au moins les choses étaient il resterait avec plaisir, seulement si elle en avait vraiment envie, il n'y avait aucune obligation là-dedans. Plongeant son regard dans celui de la jeune femme, il garda sa main dans celle de la jeune femme Alors, Navi, tu préfères quoi ?! son ton était toujours doux, et posé. Il voulait une réponse, en espérant qu'elle soit positive et qu'il puisse rester... peut-être que pendant la nuit, elle arriverait à lui dire qu'elle aussi l'aimait, ou alors qu'elle le considérait juste comme un ami. Quoiqu'il en soit, il préférait une réponse qu'être dans l'ignorance.
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Navi W. Snow
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Navi W. Snow
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 16:27

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La surprise qui s’écrivit sur le visage de Connor alors que je lui proposais de dormir chez moi me stupéfia légèrement. Jusqu’à c e que je comprenne le sens que tout cela pouvait avoir. Les joues maintenant rouges, je me sentais idiote. Jamais je n’avais pensé à plus loin qu’une invitation à dormir ensemble comme il nous était coutume. Mais à la lumière de ses aveux espérait-il plus? Je ne savais pas quoi penser de tout cela honnêtement. Et je n’étais pas en état de prendre une décision et de m’interroger sur la réciprocité de mes sentiments. Demain, à tête reposée, peut-être, mais pas ce soir. Je lui avais simplement proposé car, bien que je ne veuille pas me l’avouer, j’avais peur. Peur que papa s’évade de sa prison provisoire et ne viennent se venger, peur du monde trop grand dans lequel j’étais. J’avais simplement besoin de quelqu’un pour me rassurer, me faire croire que je n’étais pas seule. Non pas seulement de quelqu’un. J’avais besoin de Connor. Elle ne se sentais pas obligé de prolongé leur soirée, bien qu’il ait cru cela. «Non, j’aimerais vraiment que tu dormes ici en fait. » Je lui fis un sourire gêner et glissai mes doigts dans les siens avant d’entrer dans ma demeure. Je ne savais plus quoi penser de lui, mais je savais une chose; il me troublait avec son regard et son air charmant. C’est alors que la même question du début me revint. Pourquoi? Un homme si charmant et adorable que Connor, lui qui avait la cote avec la gente féminine, lui qui avait le choix. Pourquoi choisissait-il l’empoté amoureuse que j’étais? Son baiser avait été mon premier, si ce n’était pas peu dire.

Une fois à l’intérieur, je fis apparaitre des serviettes et lui en tendis une pour s’éponger. Puis j’allai par reflexe ouvrir la radio qui commença à jouer une balade des Wizard Wicked, le groupe de l’heure a ce qu’on disait. Mon chat vint se frotter sur mon meilleur alors que je revint dans le salon avec une tasse de thé bouillante. «Tiens ça va te réchauffer. » Je lui fis un sourire et bu dans ma tasse avant de m’asseoir sur le divan et déposer mon thé sur la table basse. «Je suis désolé de ne pas avoir la meilleur des réactions face à… à…» Au fait que tu m’aime. Ces mots n’arrivaient pas à franchir ma bouche. C’était trop irréel. « à ce que tu m’as dit… C’est juste que je ne m’y attende pas. Et bon…» La musique combla le silence entre nous. Puis j’éclatai de rire, un fou rire, un vrai. «Bon sang je suis vraiment nulle dans ce genre de truc.» Je me trouvais riddicule tant je n’avais aucune capacité a agir correctement en ce moment.
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Connor B. Allen
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Connor B. Allen
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeVen 10 Aoû - 15:38


Le jeune homme ne savait plus trop quoi penser, ni quoi faire d'ailleurs... alors qu'il avait pensé passer une soirée tranquille,voilà que tout avait dégénéré, d'abord lorsqu'il lui avait avoué ses sentiments, après avec le passé de la jeune femme, le fait qu'elle ne lui réponde aucunement sur ce qu'elle ressentait pour lui... puis maintenant voilà qu'elle lui proposait de dormir chez elle. Dormir. Est-ce qu'il avait une tête à dormir juste comme ça auprès de la jeune femme à qui il venait de faire la "cours"? Visiblement oui. D'accord... répondit-il juste doucement alors qu'elle glissait ses doigts dans ceux du garçon pour le faire rentrer. De toute manière, qu'est-ce qu'il aurait bien pu répondre d'autres "heu non excuse pas, je ne pourrais jamais me retenir, ça sera trop dur si je dors à côté de toi"; ou bien alors "je te dis que je t'aime, tu ne réponds rien et en plus tu m'invites juste à dormir c'est une plaisanterie ou quoi. T'en fais quoi de mes sentiments"... Il en avait encore plein de phrases qui lui venaient en tête mais elles étaient soient trop méchantes, soit trop... disons un peu trop perverse. Il ne voulait pas non plus qu'elle croit qu'il était juste un obsédé. Non, c'était important qu'elle ait confiance en lui, et puis, il pouvait bien réfreiner ses désirs … Il l'avait déjà fait avec elle, et bien, il continuerait c'était tout !
Une fois bien au sec, Navi lui donna une serviette et il s'essuya un peu avec avant de prendre le chat de sa meilleure amie dans les bras après que ce dernier se soit frotté contre lui. T'es toujours aussi chou toi dit-il au minou tout en lui grattouillant doucement la tête. Pendant ce temps, la blondinette avait allumé la radio, et lui avait apporté une tasse de thé bouillant, mercilui faisant un énorme sourire Connor s'installa confortablement dans un canapé, mais très vite il déchanta. En effet, lorsqu'elle reprit la parole, il fit une grimace... surtout au "et bon". C'était vexant, blessant même. La regardant, il baissa finalement le regard en se mordillant doucement la lèvre, ne sachant pas quoi répondre... Au moins, il avait sa réponse, elle ne l'aimait pas, ils étaient meilleurs amis et cela resterait comme ça, c'était peut-être mieux... Peut-être. Se passant une main dans les cheveux l'ex poufsouffle finit par dire: Heu d'accord... C'est bon j'ai compris, tu peux arrêter-là.Pas besoin de remuer le couteau dans la plaie c'était déjà assez suffisamment pénible comme ça !Il ne savait pas trop quoi dire de plus, alors il préféra se taire pour une fois... Déçu. Pourquoi est-ce qu'il avait accepté de dormir ici au fait ?! Ah oui, par espoir... Et bien dommage pour lui, parce que-là ça virait à la séance de torture. Et sinon ?! il avait réussi à dire ça histoire qu'un malaise plus épais ne s'installe pas dans le petit appartement mais c'était visiblement mal parti.
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Navi W. Snow
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Navi W. Snow
MessageSujet: Re: Life's too short to even care at all [Coco] Life's too short to even care at all [Coco] Icon_minitimeSam 11 Aoû - 16:08

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Je faisais tout de travers. Et je le savais. Je le sentais. Non seulement j’avais peur, mais maintenant mon plus grand cauchemar était en train de se passé; je perdais Connor. Non pas à cause de mon père, étonnement, mais par mon absence de capacité à lui fournir une réponse. Mais était-il surpris? Il me connaissait pourtant. Tout de moi. Il s’était même marrer lorsque je m’étais fait draguer à Poudlard. Peut-être s’était-il imaginer qu’avec lui c’était différent. Et pourtant ce n’était pas par manque de confiance ou autre. Mais c’était soudain. Et je venais de passer une journée épouvantable à devoir regarder mon père dans les yeux pour supplier le Mangenmagot de le laisser à Askaban. Cette déclaration avait été inattendue et je n’avais pas la capacité émotionnelle pour savoir quoi penser ce soir. Demain, devant un café, j’allais y penser. Mais pas là. Pas maintenant. Alors je ne répondis par voyant qu’il était blessé par mon rire. Encore une fois nous ne sommes pas compris. Je terminai mon thé d’un trait, combattant les larmes qui me piquait les yeux. «Je vais aller me couchée.» Dis-je un peu trop froidement à mon gout. Mais je n’allais pas pleurer devant lui encore une fois. J’en avais marre de pleurer. Ce n’était pas moi ça. Irrité –non par lui mais par moi- je laissai ma tasse sur le comptoir de la cuisine et j’allai dans la salle de bain enlever mon maquillage et mes épingles à cheveux. M’aspergeant le visage d’eau, je tentai de me ressaisir. Je ne devais pas être étonnée de la déception de mon meilleur ami. C’était moi qui réagissais mal.

«Comment tu fais?» Je regardai Milissa, celle avec qui je partageais mon dortoir, avec un air intriguée. «Comment je fais quoi?» Elle soupira et alla s’asseoir sur mon lit en se brossant les cheveux. Je n’avais pas une centaine d’amies, mais j’aimais bien cette fille. Sans être la plus grande confidente au monde –elle était trop populaire pour se tenir avec une fille étrange comme moi – elle arrivait tout de même à être sympa. C’est même elle qui m’avait donné des trucs de maquillage et de coiffure pour me faire plus belle. «Pour ne pas sauter sur Allen voyons! Il est trop chaud! Et à ce qui parait il est célibataire maintenant. » Connor avait cet effet magnétique sur les filles, parfois je me demandais comment il faisait. Il était adorable, un vrai ours en peluche. Mais je croyais que les filles populaires préféraient les joueurs de Quiddich à grosse tête, chose que mon meilleur ami n’était pas. «Ouais, depuis quelque jours…» Milissa fit un sourire satisfait. Je compris alors. Elle avait pris mon meilleur ami en proie. Le pauvre. Non pas qu’elle était méchante ou quoi que ce soit, mais elle se lassait vite du même petit ami. Et voir Connor le cœur brisé était une des choses es plus horrible pour moi. Si Connor ne souriait pas, comment le reste du monde le pouvait? «Oui il est beau Connor, mais je sais pas… je le vois pas comme ça. » J’haussai mes épaules. Connor c’était Connor. Pas un futur prétendant. Simplement la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie. Millissa fut contente de ma réponse, ayant surement peur de compétition ou d’une crise de jalousie. Mais non. Elle pouvait l’avoir. Il ne s’intéresserait jamais à moi de toute façon.

Maintenant en pyjama, je me glissai dans mes draps de satin, le cœur gros. Avais-je refusé de penser à lui de cette façon car je n’avais jamais cru qu’un homme aussi magnifique que lui pouvait s’intéressé à la pâle et fade fille que j’étais. Sans doute. Et tout cela faisait beaucoup de sens. La tête bouillante de questionnement face à mes sentiments, je ne dormais pas lorsque Connor entra dans la chambre. Mais je fis semblant d’être plongé dans un profond sommeil. Sentir son corps près du mien me donna un frisson que j’eu du mal à refréner. Je ne sais l’heure où je trouvai sommeil, mais m’endormir fut long. Et à mon réveil, il était déjà partie. Et je me sentais horrible.
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