You don't know you the way I do [Navor <33 ]

La lettre était la suivante .

M. Allen,
J’ai une information importante à vous transmettre en privé. Je serai chez le marchand de crème glacée Fleury et bott (chemin de traverse) à 20h ce jeudi.
En espérant vous y voir.

Pas de signature. Ni même écrit de ma main. C’était Kayla -une fille du bureau- qui avait écrit le bout de parchemin. Elle me trouvait ridicule, mais je m’en fichais. Je connaissais assez Connor et sa curiosité légendaire pour savoir qu’il viendrait. J’avais eu la bizarre d’impression qu’il m’évitait depuis notre rencard catastrophique. Il ne m’avait même pas contacté pour venir souper avec lui et Garreth comme nous l’avions prévu. Son cousin avait raison; je l’avais blessé et c’était à moi de m’excuser. J’avais eu peur et au final pour quoi? Pour rien. Je devais lui laisser une chance. Nous laisser une chance. S’il était prêt à accepter mon imperfection dans le domaine amoureux. Car plus je pensais à nous, à lui, plus des milliers de papillons explosaient dans mon ventre. Oui, je devais lui dire C’est trois moi qui me terrifias. Mais qui était ce que je ressentais pour lui. Je t’aime. Simple, court. Terrifiant.

J’avais donc pris congé en après-midi pour me préparer. Je devais être parfaite. Pour lui, pour moi aussi. Je n’avais qu’une chance à recolle les pots cassés je le savais. J’arrivai donc à l’appartement, ouvrit la radio par habitude et je passai une bonne heure sous la douche à me laver, frotter et surtout penser. Qu’est-ce que j’allais dire? Et si jamais il ne se pointait pas? Oh i allait venir. Calme-toi Navi. Je fermai l’eau chaude et sortis de la douche à la grande surprise de mon chat qui flânait devant la toilette. Son miaulement me fit rire et étonnement me détendis. Stupide chat. Comme je l’aimais. Je passai donc la majorité de mon après-midi à choisir la tenu approprié et à me faire une coiffure et un maquillage convenable. Je mangeai à peine, trop stressé par ce que j’allai faire. Dès que je me mentais à trop penser, j’allais jouer avec mon chat que je prenais dans mes bras en chantant ce qui passait à la radio. Il détestait nos sessions de valse, moi j’adorais. Tant pis pour lui. Quand le temps fut arrivé je transplanai au chemin de traverse assez désert. J’avais pensé que la soirée nous sauverait des centaines d’élèves qui auraient besoins de livres et matériel scolaire pour la rentrée. J’avais visée juste. J’allai commander une crème glacée et un brownie. Il aimait les brownies. Puis je m’assis dans la salle à un endroit assez reculé. Pas trop pour qu’il ne me remarque pas, mais assez pour qu’on nous laisse tranquille. Regardant ma montre nerveusement, je priai le ciel pour connaitre assez mon meilleur ami et avoir réussi à le faire venir. Plus que trois minutes à attendre.

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Mercredi, il était un peu plus de dix-neuf heures quand Connor quitta son bureau, mais il fut vite rattrapé par une chouette qui avait un message pour lui. En l'ouvrant, il haussa un sourcil. C'était un message fort étrange, et même si ces derniers temps, il n'était pas trop d'humeur à sortir et compagnie, cela l'intriguait tellement qu'il se dit qu'il n'avait rien à perdre à aller voir ce qui se tramait. Il fallait juste espérer que ce ne soit pas un guet-apens ou une mauvaise blague, avec le temps le jeune homme était toujours aussi naïf, et il était assez simple de l'avoir avec un simple message. Soupirant légèrement, il rentra chez lui, parla que très vaguement du rendez-vous mystérieux à Garreth de peur que celui-ci lui donne trois mille conseils, du genre sois prudent, patati-patata. Bref, toujours le même refrain du grand cousin super protecteur.
Jeudi, son esprit fut occupé toute la journée toujours par ce rendez-vous. Connor n'avait jamais été quelqu'un d'hyper courageux, qui aimait l'aventure et compagnie et l'idée de tomber sur quelqu'un qui n'aurait pas forcément de bonnes intentions, le rebutait quelque peu... mais bon, la curiosité est un vilain défaut, et là, elle primait sur tout le reste. Il voulait savoir, il voulait résoudre ce mystère. A l'heure convenue, il transplana donc sur le chemin de traverse qui était presque désert. Bien, au moins il ne mettrait pas trois heures à repérer la personne qui lui avait écrit ce message... Après avoir cherché pendant quelques minutes, Allen repéra Navi assisse en train de manger, la jeune femme avait l'air à moitié de se cacher. Haussant un sourcil du genre "WTF ?! qu'est-ce qu'elle fiche ?!", il prit son "courage" à deux mains et alla vers elle. Son lui disait que c'était une très mauvaise idée vu le vent qu'il s'était prit la dernière fois, il n'était pas forcément prêt à se faire jeter une deuxième fois... mais, puisque visiblement ça devait être elle qui avait voulu sa présence ici, c'est qu'il y avait une bonne raison. Il fallait qu'il l'écoute, il lui devait bien ça... Et puis, il avait toujours l'espoir fou qu'elle arrive à lui dire quelque chose de plus positif sur leur "relation" que "donc bon" ou autres... Se mordillant la lèvre il se planta devant la demoiselle B'soir Navi. Il se passa ensuite une main dans les cheveux avant de finir par s'asseoir à côté d'elle. Deux solutions se posaient à lui, soit il lui tapait la conversation normalement, soit il coupait court à la discussion en lui demandant derechef ce qu'elle voulait. La deuxième était assez mal polie mais pouvait éviter quelques souffrances à l'un et l'autre... Alors quoi faire ?! Une dizaine de secondes de silence s'étaient écoulées avant qu'il ne reprenne la parole en soupirant légèrement: Tu vas bien ?! Pourquoi tu m'as envoyé ce message ?! C'était assez vexant qu'elle ne lui ait pas envoyé quelque chose de clair, signé de sa main. Il se serait certes posés plus de questions, mais il serait venu... On aurait dit qu'elle avait peur qu'il ne vienne pas... C'était à la fois blessant et étrange venant de sa part. M'enfin bon, les explications d'abord, il jugerait sur la situation plus tard...

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Je me regardai sur le dos de ma cuillère, arrangeant les dernières mèches rebelles de mes cheveux avant de commencer à déguster mon sundae. Mais je n’avais pas faim. J’étais trop nerveuse, trop angoissée. Les papillons prenaient toute la place dans mon ventre. En fait, je mangeais simplement pour m’occuper l’esprit et les mains en attendant l’arrivée de mon meilleur ami. Cinq minutes de retard. Je commençais à désespéré. Concentré à compter le nombre de bonbon en étoiles il y avait sur ma glace, je ne vis à Connor arriver dans le restaurant. Et ce fut le bruit de ses pas qui me firent sursauter. Je levai les yeux vers lui m’autorisant une pensée que j’avais toujours refoulée; bon sang qu’il était beau. Même lorsqu’i avait son petit air intello avec ses lunettes. Je lui fis un petit sourire, aussi timide qu’une enfant de cinq ans devant un inconnu «Hey..!» Je déposai ma cuillère sur la table et replaçai ma jpe sous la table. Mon cœur battait comme jamais. Était-ce humain de battre ainsi? BON SANG! «Je t’ai pris tes brownies préféré. Tu restes un peu? …. S’il te plait. » C’était plus qu’une demande. C’était une supplication. J’avais tout gâchée. Ce n’était pas notre première dispute à Connor et moi, mais c’était la première sur ce sujet. Et franchement, je ne savais pas comment réagir. J’étais aussi à l’aise qu’une hypogriffe dans un placard à balais. Je fis un grand sourire en le voyant accepter de s’asseoir. Je fus soulagée en fait. Je connaissais bien mon meilleur ami pour le savoir sensible au niveau de ses sentiments. Et j’avais été assez horrible de ne pas avoir réagis lorsqu’il avait mis son cœur sur la table.

Non je n’allais pas bien mais je retins ce commentaire. Car au fond, c’était moi qui m’avais causé mon propre malheur non? Et me voilà à essayer de recoller les pots cassés. Un pot que j’avais jeté contre un mur et a deux mains. Bon sang j’avais si peur de le perdre. «Je n’ai pas eu de nouvelle de toi depuis notre dernier souper. Et… » Je me mordis la lèvre, baissant les yeux. «… j’ai l’impression que tu m’évitais. Je voulais simplement m’assurer que tu viennes. Car je ne mentais pas tu sais. J’ai un truc vraiment important à te dire. » J’avais pratiqué ce moment toute l’après-midi. Posant une main sur la sienne je le regardai dans les yeux «Je…» les mots ne sortaient pas. Trois mots. Je t’aime. Chose que je n’avais ne jamais dit à personne de la sorte. Sans doute pourquoi ils étaient coincés dans ma gorge. «J’ai pensé à nous deux tu sais. Beaucoup» J’omis le fait que Gareth m’avait conseillé lors d’une visite à l’hôpital. Le mêler une fois de plus à cette histoire serait simplement malsain pour la relation entre lui et son cousin. «Si tu es prêt à courir les risques d’être avec une empotée émotionnelle comme moi. Je… » Je relachai sa main. Je ne voulais pas lui mettre de pression. Mais mes yeux ne quittèrent pas les siens. «Je veux bien nous donner une chance. » Je lui fis un sourire, confiant et amoureux.

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Elle savait y faire, elle savait comment l’appâter. Elle devait se douter qu'avec des gâteaux il resterait beaucoup plus facile. Elle n'avait pas tord, sans avoir totalement raison. Lorsqu'elle lui demanda s'il pouvait rester, il avait acquiescé et finalement s'était assis face à elle. Il fallait qu'ils parlent, Connor le savait pertinemment, et même s'il n'en avait pas réellement envie, il devait le faire. L'écouter parler, dire ce qu'elle avait à dire... même... même si elle voulait l'envoyer bouler. Lui faisant un bref sourire, et comme à son habitude, il avait posé une ou deux questions, tout en commençant à grignoter un peu du brownie -puisqu'il était là, autant le manger non, ça serait quand même dommage de le gâcher !-. Bientôt la conversation, un peu plus intéressante fut entamée d'une manière assez particulière, en effet Navi lui reprocha en quelque sorte de ne pas avoir eu de nouvelles depuis leur dernier dîner. C'était vrai, il ne pouvait pas le nier, mais en temps, malgré sa discussion avec Garreth, ce qui c'était passé ce soir-là avait du mal à passer. Connor n'était pas particulièrement rancunier, mais dés que cela touchait ses sentiments, il était beaucoup plus facilement affecté, la preuve ici. Se passant une main dans les cheveux, il se mordilla doucement la lèvre avant de dire sur un ton doux Je sais, j'avais de temps pour... réfléchir. En fait plutôt pour que sa mauvaise humeur passe, mais même encore aujourd'hui ce n'était pas du tout gagner. Qu'est-ce qu'il pouvait bien répondre sur la partie comme quoi il l'évitait ?! Je ne t'évitais pas... Je n'ai pas essayé de te contacter. En fait, il avait soigneusement pris soin de ne pas aller dans les lieux où ils allaient généralement tous les deux... mais s'il l'avait croisé dans la rue, il n'aurait pas fait semblant de changer de trottoir en l'ignorant, c'est ce qu'il voulait dire par-là. De nouveau il se passa une main dans les cheveux, avant de reprendre un petit bout de gâteau assez nerveusement. Je serais venu, même si tu avais signé ta lettre Navi. Pour qui elle le prenait ?! Elle n'avait donc aucune confiance en lui ? En leur amitié ? Il était juste déçu et avait eu besoin de temps seul pour essayer de se "remettre" de cela. C'était.... Il n'y avait pas de mots pour dire à quel point il ne la comprenait pas à ce moment-là. Il avait vraiment l'impression de faire fasse à une étrangère avec cette phrase, et il n'aimait pas ça. Heureusement son côté faussement bougon passa assez rapidement, lorsqu'elle posa sa main sur la sienne en le regardant dans les yeux. Avec sa main libre, il attrapa un nouveau bout de brownie qu'il enfourna rapidement, toujours nerveusement dans la bouche, tout en la regardant dans les yeux. Sûrement qu'il aurait mieux fait de s'abstenir, cette fois-ci la gourmandise allait lui jouer un très mauvais tour ! En effet, bientôt la belle blonde, lui dit tout d'abord qu'elle avait beaucoup pensé à eux deux, puis, qu'elle voulait bien qu'ils sortent ensemble. Par Merlin !!! Sous le coup de la surprise, il avala le gâteau de travers, et commença à moitié à s’étouffer avec? Ce qui était certain c'est que ce n'était franchement ni très gracieux, ni très romantique ! Entre deux quintes de toux il voulut dire quelques mots, mais c'était plus ou moins un fail. Tu ?! …. Toi et moi ?! Pardon ! Il y avait eu un petit moment de silence, puis finalement il avait plus ou moins réussi à sortir très rapidement Tu veux vraiment sortir avec moi ou j'ai encore rien compris ?! Oui, parce que des fois, il se faisait des illusions, en lui demandant ainsi ce n'était pas vraiment sex, mais au moins ça serait clair. A peine sa phrase finie, sa toux reprit de plus belle. Oui, le brownie, avalé de travers peut faire assez mal.... Je t'aime, il aurait fallu qu'il lui dise, ou qu'il l'embrasse mais pour l'instant, entre la toux, la surprise et la douche froide qu'il s'était pris la dernière fois, il n'osait plus rien faire.

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Je lui fis un sourire d’excuse lorsqu’il me dit qu’il serait venu si j’avais signé la lettre. Bon oui j’avais eu peur de sa réaction la dernière fois puisqu’il n’était pas habituel qu’il soit partit de chez moi sans m’avoir réveillé en criant dans les oreilles ou en me poussant brutalement en bas du lit. Son silence n’avait pas été normal. J’avais été déstabilisé. Et ça prouvait encore plus mon point. Je ne savais réellement pas comment agir dès qu’on ajoutait des sentiments dans l’histoire. Parfois je me demandais si c’était plus simple être une de ces filles à garçon. Je voyais de mes connaissances changer de petit copain comme on change de vêtement. Et moi j’avais éclaté en sanglot lorsqu’on m’avait embrassé. Sincèrement, je ne comprenais pas comment elle faisait. L’amour faisait si peur pourtant. Je le laissai s’assoir, un peu rassuré. Au moins il ne partait pas. J’allais pouvoir m’expliquer. C’était déjà bien. Je le regardais manger. Cela me fit sourire. On disait que l’on pouvait acheter un homme par son estomac, c’était cent pourcent vrai avec Connor. Du moins, j’avais pu acheter sa présence. Maintenant je devais m’expliquer. Et faire quelque chose que je ne faisais que trop peu; m’ouvrir le cœur. Ce que je fis. Maladroitement. Lorsqu’il s’étouffa j’eu même peur qu’il n’ait pas entendu ce que j’avais voulu dire. Et égoïstement j’espérais ne pas avoir à me répéter. Je ne savais pas si j’avais assez de courage pour une seconde déclaration. Je me mordis la lèvre, inquiète en voyant son visage rougir. La médicomage en moi n’avait qu’une envie; l’aider. Mais avant que je n’ai pu dire ou faire quoi que ce soit, il réussit à se calmer et à parler. Je me sentais devenir aussi rouge que lui. Pour une raison totalement différente par contre. C’était la déclaration la plus étrange de l’histoire de l’humanité, j’en étais certaine.

«Attend moi deux seconde» dis-je en posant ma main sur son bras. Il s’étouffait encore. Ce n’était pas le moment de parler mais d’agir. Je me levai et j’allai voir la serveuse pour lui demander un verre d’eau. Voyant le garçon qui s’étouffait à ma table, elle m’en donna un très rapidement. «Tiens, ca va aider.» dis-je en lui tendant le verre d’eau. Je lui fis un petit sourire et je m’assis en face de lui, le regardant boire. Une fois son verre fini, je m’assurai qu’il soit capable de respirer normalement avant de prendre la parole. Mes genoux tremblaient, mon sundae était une perte totale, mais je m’en fichais. En ce moment seul les paillions dans mon corps comptaient. Et ma main sur la sienne. «Je suis pas la fille parfaite. Surtout pas en amour. Mais… si tu es prêt à me donner un peu de temps pour apprivoisé tout ça je.. J’aimerais bien que tu sois à moi et juste à moi.» Je lui fis un petit sourire amoureux. «J’ai toujours été amoureuse de toi dans un sens. Tu te rappelles comme je n’ai jamais aimé une de tes copines. Ahah. Mais je ne pensais pas que quelqu’un d’aussi extraordinaire que toi pourrais s’intéressé a moi. C’est pour ça que j’ai en un sens refouler tout ce que je ressentais. » Ma discutions avec Connor à l’hôpital m’avait ouvert les yeux sur ce point. Ma nuit d’insomnie avait fait le reste du travail mental. «Je suis désoler de ma réaction avant-hier. J’ai juste…. Je savais pas… je m’attendais pas .. » je me sentais tellement mal de ce qui s’était passé que je m’étais mis à balbutié. Bon sang que j’étais aussi doué qu'un troll

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Oui fallait vraiment être pas doué et empoté pour arriver à s'étouffer avec un bout de gâteau.... surtout que c'est la femme que vous aimez depuis des années qui dit qu'elle veut bien se mettre en couple avec vous. Connor pouvait largement porter de jour comme de nuit un gros panneau avec écrit "Je suis un boulet" que cela n'aurait choqué personne dans ses connaissances... car oui, mes amis, c'était la triste vérité ! Il était un boulet, irrécupérable. Au final, le jeune envoyé spécial le vivait plutôt bien ! Bref après s'être étouffé et tout le tralala et voyant la mort très proche -oui parce qu'en plus il est pas courageux-, Navi le sauva en lui donna quelque chose à boire. Merci, glissa t-il avec difficulté avant de prendre plusieurs gorgées du breuvage... breuvage qui était en fait de l'eau. Bientôt Allen reprit une couleur à peu près normale pour un être humain et respirait de nouveau convenablement, autrement dit, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Le garçon reprit donc sa contemplation de la fille tout en l'écoutant, retroussant doucement le nez par moment ce qui montrait qu'il n'approuvait pas tout. Ow si, Navi était parfaite. Tout simplement, parfaite, bien entendu elle avait des défauts comme tout le monde mais c'est ce qui faisait également son charme non ?! Et lui n'était pas si extraordinaire que cela, il était juste banal, juste un petit clown qui aimait baratiner, et qui était un peu-beaucoup boulet sur les bords. Oui, il était gentil, adorable, oui on pouvait compter sur lui en cas de soucis, mais il n'avait pas le sens de l'aventure comme la plupart des garçons, et puis il n'avait jamais remarqué à quel elle allait mal. Il était un très mauvais meilleur ami non ?! Se mordillant doucement la lèvre, il cherchait ce qu'il pouvait bien dire mais il ne voyait pas quoi répondre... Ne te sous-estime pas... Tu es vraiment une fille formidable... Exceptionnelle, vraiment rare. C'est vrai, tu as des défauts, comme tout le monde, mais c'est qui fait aussi ton charme... et pour moi tout cela fait que tu es parfaite. Oui il était certainement pathétique mais cela lui faisait un bien fou de dire cela tout haut. Et tu auras tout le temps dont t'as besoin, ne t'inquiètes pas pour ça... Je ne compte pas te brusquer, je ne suis pas comme ça... enfin je crois pas, je n'espère pas... Il se tut quelques secondes avant de demander un peu bêtement Et tu voudrais que je sois à qui d'autres ? Il se mordilla doucement la lèvre avant de reprendre En même temps, mes copines n’étaient pas forcément toutes le modèle type de vertue et de gentillesse... et compagnie... mais ça fait aussi des années que je t'aime Navi, et je savais pas comment te le dire... et... je suis pas aussi extraordinaire que tu peux le penser, loin de là même, sans mis, je suis plutôt quelqu'un de banal... Et voilà que le sujet de leur dernière rencontre était aborder. Se passant une main dans les cheveux, il ne savait pas du tout quoi répondre. T'as pas à t'excuser, j'aurais jamais dû le prendre de la sorte, ni partir comme je l'ai fait... C'était des excuses étrangement tournées certes, mais des excuses quand même. Se rapprochant doucement d'elle lui caressa doucement doucement le visage Tu sais à quel point t'es magnifique ?! et voilà qu'il repartait dans la niaiserie, il ne manquerait plus que des violons apparaissent pour jouer un petit air....

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Connor ne toussait plus. Au moins c’était ça de gagné. Il ne mourrait pas d’un manque d’air ou je ne sais quoi. Lorsque ses yeux se mirent à me dévorer je rougis. Ce n’était pas la première fois qu’il me regardait de la sorte, mais c’était sans doute la première fois que j’en comprenais le sens réel. Et moi je devenais incapable de le regarder dans le blanc des yeux. Trop intimidée. J’avais peur qu’il y lise à la fois l’amour que je lui portais, mais aussi la peur que ce sentiment me provoquait. Je ne voulais pas qu’il le prenne mal. Qu’il se fâche et parte encore une fois pour un malentendu. S’il quittait une fois de plus comme il l’avait fait il y a deux jours, je n’y survivrais pas. Je le sentais. Je le souris à l’entendre parler Il me faisait rire lorsqu’il disait qu’il était banal. Ce n’était pas la première fois qu’il se qualifiait ainsi et il ne pouvait avoir plus tort. Mais je crois que dans notre cas, c’était une guerre perdu d’avance. Garou nous rappelaient souvent combien nous ne voyons pas nos propres qualité. Que nous étions des cas désespéré. Au fond il n’avait pas tort. C’était sans doute pour cela qu’on allait si bien ensemble. Je fus tout de même rassuré à l’entendre me dire qu’il était prêt à attendre. Car c’était une de mes grandes peurs à vrai dire. Qu’il se décourage de moi. Je n’étais pas prête pour plusieurs choses que le couple demandait. Et je ne parlais pas simplement de faire l’amour (oh la alors la j’étais à des milliards d’années d’être à point!). J’allais devoir me renseigner. Lire des livres, écouter des films moldus ou écrire à des amies. Je ne sais pas. Mais je ferais mes devoirs. Pour le rendre heureux. Comme il me rendait heureuse en ce moment. Oui j’allais tout faire pour être parfaite. Même si j’allais sans doute essayer. Mais jamais on ne m’accusera de ne pas avoir essayé. «C’est pas grave» dis-je lorsqu’il s’excusa. Si ça l’étais en fait. Ça m’avait anéantie le savoir partit sans rien dire, totalement en froid avec moi, m’évitant. C’est sans doute son absence dans ma vie qui m’avait fait réaliser tout ce qu’il était pour moi. C’est pour cela que je ne pouvais pas lui en vouloir au fond. De toute façon, je restais très peu longtemps fâché contre lui. Avec son visage de chaton, je n’y arrivais jamais. Et lorsqu’il posa sa man contre ma joue, je me sentis exploser. C’était donc ça l’amour? C’étais si beau. Si bon. Si merveilleux. Rien de ce que je n’avais jamais connu. «Est-ce que je peux t’embrasser?» demandais-je, ne sachant pas comment m’y prendre. Et c’est réellement ce que j’avais envie de faire en ce moment. Sentir encore une fois le gout de ses lèvres contre les miennes.

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C'est pas grave, fut la seule réponse qu'elle arriva à lui dire après ses piètres excuses. Connor eut une retroussa très légèrement le nez et dut remonter ses lunettes après. Si c'était quand même assez grave ce qu'il avait fait, elle avait de lui... et lui la seule chose qu'il était arrivé à faire plus ou moins piètrement c'était de partir comme un voleur, sans même laisser un petit mot, ne la recontactant pas. Sur ce coup-là, il n'avait pensé qu'à lui, qu'à ce qu'il ressentait, qu'à cette douleur, à cette sensation de trahison. Bref, il s'était conduit comme un vrai con, comme un gros égoïste et il n'aimait pas agir de la sorte, ce n'était pas lui. Enfin, vu qu'il était pardonné, vu qu'ils savaient à présents ce qu'ils pensaient l'un de l'autre et que visiblement c'était la même chose, il posa doucement sa main contre la joue de sa meilleure amie, à moins qu'il ne puisse dire petite amie à présent ?! Et c'est là qu'elle posa la question assez inattendue. Si elle pouvait l'embrasser ?! On ne demandait pas ce genre de chose... enfin en théorie. Deux solutions s'offraient donc à lui, soit il l'embrassait vu qu'elle semblait d'accord, soit il lui disait que c'était ok, et la laissait faire. S'il prenait l'initiative, cela ferait une sorte de "surprise" à sa petite amie, mais dans son cas Connor n'était pas certain que se soit la meilleure des choses à faire. Après avoir hésité quelques secondes, il se mordilla doucement la lèvres avant de répondre doucement Oui, bien sûr, si tu veux. C'était bien la première qu'on lui demandait si on pouvait l'embrasser... Généralement ça se faisait comme ça, et très souvent même ça finissait très rapidement dans un lit. Mais là il devait se tenir, il devait être patient, il le serait. En fait, la vérité c'est qu'il ne savait pas trop comment agir avec Navi, il n voulait la brusquer... mis à partir de quel comment est-ce qu'elle pouvait se sentir brusquée, ou autre ?! C'était loin d'être d'une situation évidente mais en quelque sorte il n'avait pas vraiment le choix. Passant de nouveau tendrement sa main sur la joue de la jeune femme, il la regarda dans les yeux en attendant qu'elle fasse quelque chose. Ouais, bah leur relation de couple c'était pas gagné.... et vu qu'il aimait parler, beaucoup, et que dire des conneries c'était inné chez lui, Allen rajouta bientôt un petit Tu sais, tu n'es pas obligée de demander à chaque fois. Je serai toujours d'accord... sauf peut-être quand je suis de mauvaise humeur, et encore.... et encore c'était un moyen de l'amadouer, mais bon cela elle le saurait plus tard et puis, il fallait bien qu'elle apprenne un peu par elle-même sans qu'il lui donne trop de pistes !

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Je souris lorsqu’il m’autorisa à l’embrassé. Est-ce que ce baiser aller sceller notre couple? J’en avais l’impression. Je ne savais pas trop comment faire, quoi faire. J’étais si gêner en ce moment que je devais rivaliser avec l’écharpe des Gryffondor. La seule chose qui me disait que ce n’était pas un de mes rêves était la chaleur de sa main contre moi. Je me relevais pour aller a ses coté, il posa de nouveau sa main contre moi, j’avais envie d’éclater tant j’étais heureuse. Je n’avais jamais vécu un sentiment heureux si fort. Même lorsque mon père fut arrêté je ne fus pas aussi contente, la joie assombrit par le décès de Jammie. Je rigolais en baissant les yeux lorsqu’il m’expliqua que je n’avais pas à lui demander à chaque fois. Je me mordis la lèvre, me sentant idiote et stupide. Mais il fit le bouffon, ce qui me rassura. Il ne m’en voulait pas s’était l’important. Je relevai les yeux. Il continuait à parler. Pour me détendre sans doute, ou parce qu’il était aussi nerveux que moi. Je fini par agir d’instinct et je me jetai à son cou posant mes lèvres contre les siennes. C’était un baiser doux, tendre et remplis d’envie et de désir. C’était un baiser amoureux. Je me sentais frissonner alors que mes bras entourèrent son cou. Posant mon front contre le sien je lui fis un sourire. «Alors, tu veux bien de moi?» Demandais-je. J’avais besoin de l’entendre. Qu’il me le dise. Pour que j’y crois. Pour que ce ne soit pas un rêve. J’étais si heureuse que j’avais l’impression de flotter. En ce moment, si on pratiquerait les Patronus, je réussirais sans doute à en faire un pour la première fois de ma vie.

Ce fut l’arrivé de la serveuse qui m’obligea à me détacher de Connor. «Je ne veux pas vous déranger les amoureux, mais je dois fermer le restaurant. » Je regardai ma montre, vingt et une heure était passé. Je rougis de plus belle. Les amoureux… Oh mon dieu. Tout ca était réel. Oh bon sang. «Oui, oui bien sur désoler. » Balbutiais-je. Je me relevai et aller régler la note pour nos repas à peine entamé puis je m’excusai auprès de la serveuse qui me fis un petit regard entendu. Je sentais des milliers de papillons dans mon ventre. Et je ne pensais qu’au regard moqueur de Garreth la prochaine fois qu’ils nous verraient ensemble. OH MON DIEU LA HONTE. Je retournai vers Connor qui attendait dehors, aussi timide qu’une gamine. Je n’avais pas envie qu’il parte. Pas là. Pas maintenant. «Dis…tu…tu veux bien dormir chez moi ce soir? Histoire qu’on efface la dernière fois. »J’avais envie d’être avec lui. Alors qu’on commençais à marcher, j’avais envie de lui prendre la main, me blottir contre lui. Mais je n’osais pas. J’avais peur qu’il me repousse, que je sois en train de me faire des idées.

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Si Connor avait dû prendre une vague couleur rouge pendant qu'il parlait, avec tout ce qui était en train de se passer, Navi quant à elle ressemblait plus à présent à une jolie tomate bien mûre. Le pire c'est que le garçon était tellement "nerveux", qu'il essayait de lui expliquer que oui, elle pouvait l'embrasser quand elle voulait sans sa permission. Si pour lui c'était d'une logique quasi innée, visiblement pour elle ce n'était pas le cas, alors autant lui simplifier la tâche tout de suite. D'ailleurs cette réponse sembla convenir à la demoiselle car cette dernière ne tarda pas à se jeter à son cou et à l'embrasser... c'était juste parfait. Cette fois-ci, il n'y avait pas eu "surprise" comme quelques jours auparavant, et cette fois-ci au moins, il était certain qu'elle était totalement consentante. L'enlaçant doucement il prolongea le baiser pendant quelques secondes avant d'hausser légèrement un sourcil à sa question qu'il trouvait fortement étrange. Non, non il lui avait tout ce cinéma pour passer un abruti, un tocard et se foutre de sa gueule, jamais il ne voudrait d'une fille comme elle... SERIEUSEMENT Navi !!!! On avait beau pouvoir répondre par un simple mot monosyllabique, Connor n'arrivait pas à savoir quoi dire. Un simple "oui" ne suffisait pas, il fallait d'autres explications histoire de lui faire comprendre à quel point elle était exceptionnelle. Pendant au moins une dizaine de secondes, un silence avait plané et finalement le petit bouclé avait acquiescé doucement avant de reprendre enfin la parole Bien que oui, je veux bien de toi. Il faudrait être totalement fou pour rater une occasion pareille. Tu es tellement... parfaite avec tes qualités et même tes défauts. Je serais bien stupide de ne pas sauter sur une occasion pareille. Peut-être qu'il se répétait, certainement même, mais il s'en fichait ! Après tout, mieux valait qu'il radote un peu mais que Navi comprenne enfin à quel point son "petit ami" pouvait tenir à elle.
Bientôt, alors qu'ils étaient en train de se jeter des regards langoureux, une serveuse arriva et leur dit que le restaurant aller fermer. Oups. C'est qu'il devait pas être tôt. Il s'apprêtait à régler la note, mais Navi le devança tout en s'excusant platement auprès de la dite serveuse. Connor se leva et alla attendre gentiment l'attendre dehors tout en regardant ses faits et gestes prêt à intervenir si elle avait besoin de lui. Lorsqu'elle revint vers lui, elle posa une question à laquelle il ne s'attendait vraiment pas, encore une fois il fut prit au dépourvu. Une fois encore, il y eut quelques secondes de silence... et finalement la "sentence" tomba: Oui. Bien sûr que oui !!!! Faudra juste que j'envoie un message à Garou de façon à ce qu'il ne s'inquiète pas trop... Je pense pas qu'il le ferait mais bon vu que je sus maladroit si je ne reviens pas et qu'il n'est pas au courant il pourrait s'imaginer mille et une choses dramatiques. Je ne veux pas qu'il s'inquiète pour moi. Parler de son cousin maintenant n'était pas forcément la chose la plus intelligente à faire, mais il n'avait pas pu s'en empêcher ! Finalement, il prit doucement la main de la belle blonde et la serra doucement, tout en commençant à marcher vers l'appartement de la demoiselle en se demandant ce que le reste de la soirée allait bien pouvoir lui réserver.

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J’étais sur un nuage. Tout ce que mon père m’avait toujours dis. C’était faux. Totalement faux. Il avait eu tort. Quelqu’un m’aimait. M’aimait assez pour accepter mes défauts et mes faiblesses. M’aimait assez pour me pardonner une traitrise immense. Et que cet homme soit mon meilleur ami, ma moitié de toujours, l’homme le plus important dans ma vie ne faisait qu’amplifier le bonheur que je vivais depuis quelques minutes. Si je n’étais pas si introvertie, je serais sans doute en train de danser dans les rues tant j’étais heureuse. Je sentis une boule de papillons se prendre son envol lorsqu’il accepta de poursuivre la soirée avec moi. J’avais envie de partager toutes les heures de ma vie avec lui maintenant. Et savoir qu’il voulait au moins passer notre première soirée officielle avec moi. Peut-être que mon désir refoulé de pouvoir me blotir contre lui allait enfin se réaliser. La simple d’enfouir mon visage contre son torse en sentant ses bras contre moi me fis rougir de plaisir. Alors c’était ça la sensation qu’on parlait dans les chansons d’amour. Ce sentiment si fort, si puissant, si bon. J’étais si heureuse que je pourrais pleurer de joie. Mais je n’avais pas envie de l’inquiéter par mes larmes. Personne ne pouvait comprendre, même pas Garreth, que par son acceptation d’être mien Connor me permettait de connaitre pour la première fois de ma vie ce qui ressemblait au bonheur. J’avais l’impression d’y toucher du bout des doigts. Je me rendis compte qu’il parlait que quelques secondes plus tard tant j’étais euphorique. Prévenir son cousin. Bien sur. Si je n’avais pas connu leur relation surprotectrice j’aurais trouvé cela étrange. Après tout Connor était majeur et vacciné. Mais avec eux, c’était simplement normal. J’avais toujours envié leur relation. Même avec ma sœur je n’avais pas ce genre de lien protecteur. La preuve, elle s’était enfuie de la maison à la première occasion, m’oubliant, oubliant Jammie. Je lui en voulait un peu pour cela d’ailleurs. «La poste doit etre encore ouverte, elle ferme tard. Viens.»

Il glissa sa main dans la mien, mon sourire s’élargis sans que je ne puisse le réprimer. Je n’en avait pas envie de toute façon. Mon cœur manqua un bon. Nous marchâmes vers la poste, Connor alla prendre une chouette et commença a écrire un parchemin. Je l’attendais plus loin, dansant d’un pied a l’autre, incapable de rester en place. Je repris ma mauvaise habitude de me mordre les ongles, regardant distraitement les plumes à vendre. Je fis quelque chose que je ne devais pas faire; je me mis à penser. Et s’il croyait que cette fois coucher chez moi voulait littéralement coucher avec moi? Après tout nous étions un couple? Non? C’est ce que toute les filles parlaient de faire avec leur copain a l’école. Plusieurs couple que je connaissaient avaient même commencé par le faire avant de devenir un couple. Mais moi je n’étais pas prête. Loin de là. Embrasser plusieurs fois un garçon était quelque chose que je n’avais jamais encore fait, alors me donner a ce point non.. Je me mis a angoissée. Sérieusement. Quand Connor revint d’envoyer sa lettre, je lui fis un sourire un peu plus timide cette fois. Je régissais mes mains dans les siennes. Simplement car cette sensation était extraordinaire. La chaleur de sa main, la puissance de ses doigts, la douceur de sa peau. On se mis donc a marcher vers mon appartement qui n’était qu’à quelques minutes à pied du chemin de traverse. «Co’…Enfin dormir han je veux pas…. Pas que je veux pas mais…» J’avais pourtant une phrase clair en tête. ‘’Je veux dormir mais pas coucher, je ne me sens pas prête et tu m’as promis d’attendre’’. Ca avait sortit en balbutiement qui ne voulaient absolument rien dire. Entre ça et se rendre folle.. «Ce n’est pas parce qu’on est ensemble que…»Je me mordis la lève, cette idée, nous, notre couple Me semblait tellement impossible et tiré de mes plus grand rêve que j’avais peur que de le dire a voix haute me l’enlèverait a jamais. «Enfin oui on est ensemble… non? Je veux dire toi et moi. Car on s’est embrassé» Je rougissais, marchant avec lui, me sentant idiote dans mon discours sans queue ni tête. Je ne lui laissais même pas le temps de placer un mot. «Pour moi ça signifie que je…enfin on…nous….» Il me l’avais confirmer au café. Qu’il le voulait. Je devais le croire, lui faire confiance. Croire que tout ça était vrai. «Je sais que tu me l’as dis mais je n’arrive pas a y croire je… » je levai les yeux vers lui. J’avais l’impression d’être blanche comme un drap, mais mes joues me chauffais «je vais pas me réveiller han» demandais-je d’une voix gamine. Puis je me rappellais du début de ma phrase. Du pourquoi de ce discourt confus. « mais je veux dire que dormir… ca veut pas dire que je…» Je m’éclairci la gorge. Ok, je devenais riddicule, je m’enfonçais dans ma gêne. Mais qu’est-ce que j’avais bon sang? «Hum…je vais arrêter de parler je crois. » Je regardais le sol, frappant un caillou au passage. Me demandant bêtement si lui il avait déjà couché avec quelqu’un. Si c’était le cas, il ne me l’avais jamais dis.

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Le garçon acquiesça doucement à la réplique de son amie... petite amie. Oui, sûrement... Enfin, même si elle ferme tard, il m'est déjà arrivé d'arriver et de la trouver fermer... Rare étaient ces moments certes, mais on ne sait jamais ! Il lui fit un petit sourire avant de lui prendre la main et de reprendre la parole Si elle est fermée, le transplanerai deux minutes pour l'annoncer de vive voix à Garreth, et je reviendrai après. Heureusement que la jeune femme les connaissait bien, de cette façon l'envoyé spécial n'avait pas besoin de se confondre de multiples fois en explications. Son cousin était bien trop important pour le bouclé pour qu'il le laisse s'inquiéter toute une soirée. Oui Connor était majeure et vacciné, mais des fois il pouvait se mettre en danger sans réellement le vouloir... et puis il n'était pas non plus le grand des mecs ce qui pouvait facilement attirer des ennuis. S'en prendre à un petit Poufsouffle pouvait se révéler plus facile qu'avec d'autres maison.
Bientôt le petit couple arriva au niveau de "la poste", et Allen alla prendre une chouette, écrivit rapidement quelques mots sur un parchemin pour "expliquer la situation" à Garreth, lui dire de ne pas s'inquiéter et surtout de bien prendre soin de lui, avant de signer le papier et de le donner à la chouette. Une fois cela fait -et le montant de la commission réglé- le jeune homme revint vers son amie qui avait à nouveau un sourire plus crispé. Tiens donc ?! Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pendant ces quelques minutes ?! Pourtant, il n'y avait personne à l'horizon qui aurait pu inquiéter Navi. Après quelques secondes de silence, il lui demanda doucement Tout va bien ?!, et de nouveau leurs doigts s'entrelacèrent doucement et il commencèrent à marcher vers l'appartement de la jeune femme. Et c'est plus ou moins à ce moment-là que la jeune femme commença à dire des choses.... étranges, énigmatiques. Connor haussa un sourcil lorsqu'elle commença par lui dire quelque chose qui ressemblait comme quoi elle ne voulait pas dormir. Ah ?! Alors, là elle était en train de le paumer totalement, et ce fut pire lorsqu'elle "demanda" s'ils étaient bien ensemble. Il avait beau tenter de voir où est-ce qu'elle voulait en venir pour l'instant c'était tout sauf limpide. Le garçon dit un petit heu oui, on est ensemble... enfin je crois. voilà que maintenant, elle arrivait même à le faire douter. Si ça se trouve il avait mal compris quelque chose et il faisait totalement fausse route... Se concentrant de nouveau sur sa petite amie, lorsqu'elle reprit la parole, ce fut encore plus obscur. La prenant doucement par les épaules, il la fit venir doucement jusqu'à lui avant de lui souffler doucement à l'oreille. Navi, calme-toi, je ne comprends rien de ce que tu veux me dire... Oui on est ensemble, sauf si tu ne le veux pas bien entendu... tu peux te "rétracter", je ne t'obligerai à rien. Peut-être que c'était ça, qu'elle avait réfléchi et qu'elle avait prit peur. Peut-être qu'elle préférait attendre et réfléchir à cette situation avant de s'engager, après tout Garreth lui avait bien fait comprendre qu'il faudrait qu'il y aille doucement. Là, il ne pouvait certainement être guère plus compréhensif. Et enfin, bientôt les choses furent un peu plus claire lorsqu'elle reprit. Il venait de penser à la discussion de la dernière fois, au fait qu'il avait mal interpréter... Ow. C'était donc ça qui la mettait dans cet état-là... Il se mordilla doucement la lèvre en réfléchissant à ce qu'il pourrait bien lui répondre, c'était qu'on le veuille ou non une situation quand même assez délicate, et il fallait absolument qu'il emploi les bons termes. Se remettant doucement les lunettes en place, il finit par reprendre la parole. J'avais bien compris que tu voulais dire dormir au sens premier du terme, sans sous entendu. Oui, pas mal cette phrase. Maintenant, il fallait qu'il la rassure. Ne t'inquiètes pas... je... Là c'était quand même plus difficile à exprimer. j'attendrai le temps qu'il te faudra, pour que tu sois prête. Il préféra se taire, ne rien rajouter. Pour une fois il avait réussi à ne pas sortir de bêtises dans la phrase alors autant que cela continue de la sorte... mais bon, c'est vrai que sortir ce genre de phrase lui faisait plus qu'étrange, il n'avait pas vraiment l'habitude d'entendre des filles lui demander d'attendre... Bon, en même temps, il est vrai que ses ex petites amies étaient quand même plutôt assez dévergondées sur le sujet, et c''était sans compter les coups d'une nuit.

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Je m’exprimais mal. Au point où il avait cru que je regrettais mon choix. Bien sûr que ça me terrifias et que j’avais peur de le perdre maintenant. Mais j’avais trop retourné cette question pour douter encore; je voulais être avec lui. Bien que je ne sache ni comment faire, ni comment agir. Il a fallu qu’il me serre dans ses bras pour que je me calme. Pour que je souris. Pour que des papillons s’envolent en moi lorsque je sentis son souffle contre mon oreille. Et lorsqu’il fini par comprendre, j’étais aussi rouge qu’une pivoine, me mordant la lèvre inférieur totalement honteuse. La honte. Dire a son meilleur ami…son petit ami… qu’on veut être avec mais qu’on ne veut pas coucher avec…. Je n’étais pas bien. Ça me rappelait la réaction ridicule que j’avais eue lorsqu’un type m’avait embrassé sauvagement en me plaquant sur le mur à Poudlard. Au lieu de l’apprécier et de me sentir belle je lui avais lancé un sortilège de furoncle en plein visage. Lorsqu’il me promit d’attende, de ne pas me presser je sentis le poids du monde s’enlever de mes épaules. Je souris. Je ne pouvais être plus heureuse. Ce type était parfais. «Merci.» soufflais-je, toujours un peu gênée de ma demande. J’avais envie de l’embrasser dans ce genre de moment. Lorsqu’il était attentionné et attentif. Lorsqu’il me donnait de l’affection, la chose que je n’ai jamais reçue chez moi. Puis je me rappelais bêtement que je le pouvais. Que je n’avais pas à lui demander. Je me mis donc sur la pointe des pieds et je pressais mes lèvres sur les siennes. Je frissonnais à la simple idée de ce que je faisais, goutant timidement au gout de ses lèvres. Puis après un cours moment je retirais mon baiser et regardai mes pieds. Timide.

Rougissant je pris sa main et tournais le dernier coin de rue qu’il nous manquait pour arriver chez moi. Une fois entrée, je retirai mes souliers et allai ouvrir la radio. Habitude. Encore une fois. Je regardai Connor, incapable de savoir quoi faire ou quoi dire. C’était officiel mon petit copain (?!?!) allait dormir chez moi. Oh bon sang. «Je vais a la salle de bain, fait comme chez toi.» De toute façon il savait bien qu’il pouvait se servir dans mes armoires s’il le voulait. J’allai donc dans ma toilette, je fermai la porte et je me mis le visage dans les mains, éclatant totalement de joie. C’était donc ça l’amour. Se sentir niais à ce point.

C’était extra.

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Bon, ce genre de promesse il le faisait très sérieusement. Oui, il attendrait le temps qu'il faudrait même s'il savait par avance que ça ne serait pas des plus simples. A vrai dire, ça serait même certainement très compliqué.... mais bon, c'était un "sacrifice" qui valait le coup, elle avait l'air heureuse et rassuré par cette simple phrase, c'était certainement le plus important. Lui faisant un petit sourire, il lui glissa doucement Mais de rien, c'est normal... Et bientôt, certainement en sorte de remerciement la jeune femme l'embrassa avant de regarder ses pieds. Voulant la rassurer, il essaya de le faire assez maladroitement par de l'humour Tu as de très joli pieds, je sais, mais je préfère quand même voir ton adorable visage plutôt que tes cheveux... même si j'aime tes cheveux hein. Bonjour, voilà Connor la catastrophe qui reprend le dessus, et dit vraiment n'importe quoi. Le garçon se mordilla doucement la lèvre, cherchant comment... il pouvait rétablir la situation, mais il ne trouva point de réponse. Non, il n'allait pas la réembrasser, ça risquait de faire trop. Reparler était trop risqué, il pouvait s'enfoncer encore plus profond... La regardant, il voyant bien, qu'elle n'avait pas l'air trop fâché... Regarder quelqu'un en marchant quand on est aussi maladroit que lui c'était à proscrire, car devinez qui se prit une marche et tomba dans les rues trempées de Londres. Oui, oui c'est bien Coco. Bonjour le boulet. Se relevant, il se passa une main dans les cheveux en faisant un sourire gêné à sa dulcinée. Je vais bien t'en fais pas... T'as même le droit de rire... Tout va bien, sauf peut-être le peu de fierté qu'il me restait et le fait que je sois un peu mouillé. Mais je n'ai rien de cassé!! lança t-il joyeusement loin de se formaliser par cette petite chute.

Bientôt le nouveau couple arrivèrent chez la jeune femme, tout comme Navi, Connor ne tarda pas à enlever ses chaussures, avant de se jeter un petit sort pour pouvoir sécher ses habits et qu'il n'attrape pas froid. D'accord Et pendant que la jeune femme était à la salle de bain, il alla prendre son chat dans les bras avant de s'asseoir dans un fauteuil tout en grattouillant le minou... De toute manière, qu'est-ce qu'il aurait pu faire, ils venaient de manger, il n'allait pas donc pas dévaliser les gâteaux de Navi comme il avait tendance à le faire de temps en temps.... Le garçon se contenta donc d'attendre la demoiselle sans rien faire, si ce n'est penser à ce qu'il allait pouvoir dire à son cousin demain. Garreth aurait déjà sûrement compris vu le message qu'il lui avait laissé, mais bon en cas, il devait trouver une phrase percutante, et éviter de faire son gamin totalement hystérique devant le rouquin. Parce que même si là il se contenait, il n'avait qu'une envie faire une petite danse, pour avoir ce qu'il attendait depuis des années: sortir avec sa meilleure amie.

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Une fois calmée et les besoins fait, je me regardai une dernière fois dans le miroir pour m’assurer d’être parfaite avant de sortir de la salle de bain. Un petit sourire sur les lèvres, je retournai dans le salon et vis Connor qui caressait M. Chat avec un regard vague. J’eu un petit moment de stress que j’essayais de calmer en prenant de grande respiration avant de déranger ses pensée. Quoi dire, quoi faire? C’est fou comme on était capable de passer des journées à parler sans manquer de conversation et présentement je ne savais même plus ou m’asseoir dans mon salon. À ses côtés serait le mieux, c’est ce que j’avais envie. Mais je ne savais pas si c’était une bonne chose. Je me mis à songer aux héroïnes des livres que je lisais. Pour elle flirter et tomber en amour semblaient si simple, si naturel. Alors que moi je remettais tout en question. Je devais me calmer, arrêter de penser et vivre le moment présent. Mais franchement j’avais peur. Peur que ce petit bonheur me quitte comme mon père me l’avait toujours promis. Peur qu’au final j’aie mal. Car Connor était une des rares personnes qui ne m’avait jamais déçu, qui ne m’avait jamais fait de mal. Et je voulais que ça reste ainsi. J’avais peur que l’âme d’enfant que je procédait quand j’étais près de lui disparaisse. J’avais peur que notre relation change.

J’avais peur.

Les paroles de Garou virent me frapper soudainement. En sixième année nous avions fait une promenade sous la neige un peu avant noël. Profitant du fait que Connor était un gros paresseux et qu’il dormait encore, nous avions pris le temps de parler de mon futur noël avec la famille. C’était la première fois que ma sœur ne venait pas. Prétextant rester chez son copain en France pour le temps des fêtes. Je savais qu’elle fuyait mon père. Je lui en voulais d’abandonner Jammie de la sorte. Et je lui avais fait promette de lui écrire si mon père devenait trop violent, qu’il serait heureux de nous accueillir mon frère et moi durant les vacances. Il savait que jamais je n’accepterais l’invitation. Que je détestais déjà qu’il porte le poids de mon secret et que je ne veuille pas le déranger dans ses vacances en plus. «Il faut que tu comprennes que tout ce que t’on père te fais sentir est faux. Que tu vaux la peine. Il faut que tu arrêtes de vivre dans la peur. Car parfois j’ai l’impression que tu ne vis pas. »

Et c’était exactement ce que j’étais en train de faire en ce moment. Debout dans le couloir à regarder Connor. A détailler la perfection de ses cils, les petits replis au coin de sa bouche quand il souriait et comment ses doigts étaient souple. Et il m’avait choisi. Je me mordis la lèvre et je souris. Je ne devais pas avoir peur de lui, de nous. Il serait la pour me calmer. Je lui faisais confiance. Je devais lui faire confiance. En marchant vers le salon, je m’assis à ses cotés sur le divan et lui fis un sourire. «Désoler de l’attente. » Dis-je, timide. J’avais envie de l’embrasser toute la nuit. Mais la simple idée d’avoir cette pensée me fit rougir doucement. Mon chat miaula. Je nouais mes doigts dans les siennes. «Je t’aime Connor. » Dis-je. Mon premier je t’aime. Il était si bon.

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Bientôt la jeune femme revint vers lui, à sa première phrase, il lui fit un petit sourire Ce n'est pas grave, et puis, tu n'as pas été aussi longue que cela. Ne te fais pas de soucis. C'est vrai, pourquoi s'excuser, ce n'était pas grave, ce n'était pas comme s'ils étaient pressés, qu'ils avaient quelque chose à faire. Et c'est bientôt, très bientôt que quelques mots auxquels il ne s'attendait absolument pas. Ce je t'aime. Il la regarda, limite bouche bée, comme s'il avait du mal à assimiler la nouvelle. Elle voulait prendre son temps, elle avait besoin de temps, mais lui disait je t'aime; pour lui il y avait comme quelque chose d'illogique là-dedans... Au final, ce n'était pas bien que se soit logique ou non, le principal c'est cette chaleur qu'il ressentait, ce bonheur rien qu'avec ces quelques mots.
Moi aussi. Moi aussi je t'aime Navi. Il posa le chat par terre pour s'installer un peu plus proche de la jeune femme, se mordillant doucement la lèvre et finalement réembrassa doucement la jeune femme, avant de lui souffler à l'oreille Quitte à paraître totalement pathétique, autant que je le sois jusqu'au bout. Je... Je ne pensais pas qu'un jour je puisse te dire ça. Ça faisait des années et des années que j'attendais ce moment mais je n'osais espérer qu'il arrive un jour... Parce que... tu... Il se mordilla la lèvre, cherchant la façon la plus adéquate de finir sa phrase Parce que je n'avais pas l'impression que je te plaisais, que cette relation de meilleur ami te suffisait. Je suis désolé, si j'ai pu te faire souffrir parce que je stupide de rien avoir vu, ou compris. Il se tut mais déposa un tendre baiser sur la main de sa petite amie.
Puis l'heure du coucher ne tarda pas à arriver, et là ça risquait d'être le moment le plus périlleux, parce que pour le coup il ne savait pas comment se comporter -ni même s'il devait rester habillé ou pas, et poser la question lui semblait totalement stupide-. Même s'il avait compris qu'ils ne coucheraient pas ensemble ce soir, voir même avant un bon moment; est-ce qu'il pouvait la prendre dans ses bras, dormir l'un contre l'autre ?! Bref, c'était des questions qui d'habitude ne lui posaient pas problèmes, mais là la situation était quand même très différente. Est-ce qu'il devait faire à l'instinct en sachant qu'il risquait de blesser sans le vouloir la belle blonde, ou bien tout simplement poser les questions sans être sûr d'obtenir des questions... Finalement après des secondes et des secondes d'hésitations, Connor finit enfin par ouvrir la bouche: Tu... Tu veux que je reste habillé ?! Oh mon Dieu, il fallait espérer que cela fasse moins con qu'il n'y paraissait. Ce n'était pas possible. Il se sentait débile, réellement débile, si débile qu'il en rougissait... Bon question par question, il n'osait même pas réouvrir la bouche.

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Il me le dit. Je t’aime. Oh combien de fois j’avais rêvé de cet instant ou de ses lèvres franchissait des mots que je l’avais déjà entendu prononcer à d’autre fille mais que cette fois ils m’étaient destiner. Combien de fois ais-je versé une larme dans le silence de mon dortoir quand je le voyais embrasser une autre fille ou annuler un de nos plan car sa nouvelle petite amie le réclamait. Bien sûr devant lui je souriais. Depuis longtemps j’avais appris à dissimulé combien je pouvais avoir mal physiquement ou émotionnellement. Mais lorsqu’il partait, mon sourire s’effaçait et je me repliais encore plus sur moi-même qu’à l’habitude. Et puis la même peur revenait ensuite. Celle qu’il m’abandonne. Celle que l’autre fille me remplace et qu’au fil de sa relation je ne passe plus en second mais en sept ou huitième. Quand il n’a rien à faire et que les autres sont tous occupés, lorsqu’il n’a pas le choix. Il ne m’avait jamais fait pareil coup, mais j’avais toujours eu peur. Je l’aimais trop, j’avais trop besoin de lui et de sa naïveté de la vie pour survivre à mon père, pour panser les plaies de mon frère. Savait-il combien de fois il m’avait sauvé la vie? Le nombre de fois où suite à des coup de mon père je pleurais sous la douche, me disant que de me tuer serait plus simple que de vivre tout cela. La chose qui m’accrochait à la vie était lui, Connor. Son sourire. Sa façon de rire. Sa manie de passer une main dans ses cheveux quand il était stressé. Ses chatouilles lorsque j’étais triste. Son regard confus devant un devoir d’arithmancie. Ses accoutrements marrant durant les matchs de quiddich. C’était lui qui m’avait gardé en vie. Et même Garreth ignorait cela. C’était mon petit secret à moi. Celui maintenant qui me fit avoir les yeux remplis de larmes à son je t’aime. Un rêve devenue réalité, rien de moins. Son baiser. Oh son baiser. Il était doux, tendre, amoureux. Je sentis mon cœur éclater en mille. La chaleur de son souffle contre mon oreille lorsqu’il m’avoua qu’il m’aimait depuis des années. J’eu envie de me jeter sur lui et de l’embrasser avec passion. Mais je me contentai de frissonner de plaisir. L’amour c’était si magnifique comme sensation. Je posai une main sur sa joue calleuse et douce. «Je t’aime depuis si longtemps Connor, si tu savais. » Mon pouce caressait sa peau suave alors que mes yeux se perdirent dans les siens. «Moi j’ai toujours cru que je n’étais pas assez bien pour toi et que tu ne t’intéressait pas à moi de cette façon.» Je me mordis en songeant à mon père. Au fond, si je n’avais jamais osé avec Connor c’était bien car mon géniteur m’avait fait croire que je ne valais pas mieux qu’une bouse de dragon. Et moi qui avait toujours mis mon meilleur ami sur un piédestal je l’avais toujours cru inaccessible «L’important c’est que tu es là aujourd’hui, ce soir. » Dis-je suite à ses excuses. «Je n’ai jamais été aussi heureuse tu sais.» Dis-je, la voix brisée d’émotion. Mes lèvres trouvèrent les siennes pour notre plus long et passionné baiser. Je me sentais comme une princesse en ce moment.

J’avais dormis des dizaines de fois avec Connor. Il m’avait souvent vu en pyjama comme moi je l’avais vu en boxer (oui je m’étais toujours rincer un peu les yeux. ) Mais c’était la première fois que ça me stressait. C’était la première fois que sa présence au lit n’était pas qu’amical. Je ne stressais plus pour qu’il me pousse à faire l’amour avec lui. Il m’avait promis d’attendre et je le croyais. Mais je voulais me blottir dans ses bras et dormir avec son odeur dans mon esprit comme dans les livres que j’avais lu. Je ne savais pas comment le demander, quoi faire. J’étais aussi à l’aise qu’une hippogriffe dans un magasin de bombabouse. Vêtue d’un pantalon pyjama avec un simple gilet représentant mon équipe de quiddich préféré, Connor me regardai étrangement. Jusqu’à ce qu’il me pose une question qui m’étonna. «N…non. Enfin… si tu veux mais je t’ai déjà vu en boxer ça va han…» Dis-je rouge comme une pivoine. Lorsqu’il commença à se déshabiller je devins encore plus rouge et pour dissimuler mon malaise je plongeais dans les draps, m’occupant le regard pour ne pas qu’il dérobe vers le corps parfais de Connor qui se glissait dans le lit.

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Et voilà, finalement il lui avait dit ces quelques mots et ça n'avait pas été aussi difficile que cela... Certainement parce qu'à présent il savait ce qu'elle ressentait pour lui et il était certain qu'elle ne le fuirait pas, qu'ils resteraient amis et même plus. Ainsi, il était certain que tout se passerait pour le mieux, il pouvait pouvait enfin la dévorer des yeux sans avoir peur d'être "repéré" par la jeune femme. Il pouvait enfin lui dire tout ce qu'il avait sur le cœur, déposer autant que baisers qu'il le voulait sur les douces lèvres de la belle blonde. L'amour c'est beau, mais ça rend quand un peu débile -alors déjà qu'à l'origine Connor ne brillait pas forcément tout le temps, imaginez un peu le résultat-. Navi lui dit alors qu'elle l'aimait depuis très longtemps... C'était vraiment une des choses les plus adorables que l'on pouvait dire et les petites caresses sur la joue étaient juste divine. Connor ne tarda pas à prendre la main de la jeune femme pour y déposer un nouveau baiser. Il grimaça légèrement lorsqu'elle reprit la parole, il n'aimait pas le fait qu'elle croit qu'il ne s'était jamais intéressait à elle, dans ces moments-là, le garçon avait l'impression d'être comme un bourreaux des cœurs. Après quelques secondes de silence, il affirma à sa désormais petite amie: Pourquoi tu ne serais pas assez bien pour moi ?! C'est quoi ce discours Nav' ? Je ne vaux pas plus que toi, et inversement... On est... disons à égalité ?! Même si ça fait moche dit comme ça, quand je le pensais c'était un peu plus glamour et sexy, mais bon, passons... Il se tut quelques secondes avant de continuer Et ce n'est pas que je ne m'intéressais pas à toi.. C'est que j'avais peur. Et il s'arrêta là sans dire de quoi et pourquoi, Connor trouvait ça tellement logiquement, et puis, il se doutait que pour la jeune femme toutes ces années de silence étaient plus ou moins du à la même chose... Comme pour clore le sujet, le bouclé lança ensuite un petit Enfin bref ! Souriant aux nouvelles phrases de miss Sbow il acquiesça doucement avant de lui souffler Oui, tu as raison, le plus important c'est maintenant, laissons le passé derrière nous.

Puis, la question épineuse du coucher fut de mise. Si d'habitude, le garçon se mettait en boxer sans soucis, avec les révélations de la journée et d'il y a quelques jours, il ne savait plus trop sur quel pied danser, ou plutôt ici en l’occurrence dans quelle tenue se mettre, c'est pourquoi il demanda tout simplement à Navi ce qu'elle désirait. Dans un autre contexte, les paroles qu'il avait prononcé auraient été complètement débiles, mais là, c'était un peu obligatoire pour être que la belle blonde se sente à son aise pendant la nuit. Cette question, posée par l'envoyé spécial eut le don de faire rougir la demoiselle, et, un sourire aux lèvres Connor répliqua doucement Bon d'accord, parfait... C'est vrai que tu m'as déjà vu en boxer... Il aurait presque oublié toutes ces fois-là, oui, juste presque. En même temps par une nuit de chaleur étouffante, il ne serait pas resté habillé par plaisir... et à l'époque il ne voyait pas le mal de la situation. Enfin bref, vu que la blondinette semblait plutôt d'accord pour qu'il se mettre en tenu plus légère, il commença à se déshabiller en essayant d'oublier Navi qui devenait de plus en plus rouge au fur et à mesure que les secondes passaient. Une fois en sous-vêtement, il se glissa sous les draps, auprès de la jeune et là encore la question de savoir jusqu'où il pouvait aller se poser. Ne sachant pas trop, il se contenta de la prendre tendrement dans ses bras avant de lui déposer un tendre baiser dans le cou, et un autre sur l'épaule. Bonne nuit Navi, bonne nuit mon ange.

Sujet: Re: You don't know you the way I do [Navor <33 ]