Fichu bouquin... Ca mord fort ces bêtes là ! (Gavi : Garou et Navire XD)

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”...I need a little help... ”

"Allez Connor debout, tu commences dans 40 minutes ! PIXIE ! REVEILLES TOI tu dois allez aider Mrs Hanguss aujourd'hui !! Allez debout ou je dis à Krakot de faire tomber de la neige sur ton lit !" Enervé ? totalement ! J'avais été réveillé par une pierre que des gosses avaient jetté depuis la rue et qui avait fait un magnifique trou dans ma vitre, lançant un Reparo à la vas vite, ma vitre s'était prise d'une double épaisseur inutile rendant le tout absolument horrible, jusqu'à ce que Krakot ne vienne à ma rescousse. Il était vraiment gentil notre Elfe, et on l'avait toujours traité avec le plus grand respect. On essayait de bien l'habiller, mais il avait toujours refuser pour rester semblable à ses amis efles. Alors on changeait souvent le truc qui lui servait de vêtements. Il était heureux comme ça, ma foi, pourquoi le déranger dans son petit monde ? Quoi qu'on demande, quoi qu'on fasse, il était présent, souriant, et ne disait jamais non pour rien. Petit, Connor et moi l'attrapions comme si il était un doudou et on s'endormait avec lui dans les bras. Il a toujours été d'une patience d'ange. Aussi quand Maman m'a dit : "Krakot aimerait venir vivre avec vous." Comment dire non ? Et puis honnêtement je savais qu'il veillerait sur Pixie, et m'aiderait à la boutique, alors ce n'était réellement pas de refus. "Maître Garreth ! Krakot a préparé à manger pour maître Garreth, maître Connor et Mademoiselle Pixie..." "Merci Krakot, tu veux bien faire tomber de la neige dans leurs lits ?" Il allait claquer des doigts lorsque les deux arrivèrent avec la tronche enfarinée en me maudissant, je pris un thé, et avala les panecakes faits maison et un muffin arc-en-ciel tutti fruitti ! Il avait un don en cuisine c'était indéniable. "Manges un truc Krakot ! Rejoins moi à la boutique vers 10h seulement, en attendant occupe toi comme tu peux !"

Je n'aimais pas donner des ordres de : Fais le ménage, repasses le linge. Krakot savait entretenir une maison il n'avait pas besoin que je lui dise quoi faire. Déposant un bisou sur la tête à Coco et un sur la tête à ma chieuse, je pris le pas de la boutique en mangeant toujours mon Muffin arc-en-ciel. C'était un jour de livraison, et il fallait ouvrit l'arrière boutique pour qu'ils déchargent les caisses remplies de nouveaux livres. J'aimais les livraisons, je me sentais comme un enfant le jour de Noël. Je pris le temps de découvrir des nouveaux manuels ainsi que pas mal d'âneries. Ah les romans à l'eau de rose idiots, les filles raffolaient vraiment de ça. Moi pas, je trouvais ça d'une niaiserie infinie. M'enfin, ça faisait vendre, et c'était bon pour les affaires. La journée était chargée mais sans plus. Pixie s'en alla aider une pâtissière. Elle ne l'aurait pas fait en temps normal, mais je lui avais légèrement dit qu'elle obtiendrait de l'argent uniquement de cette manière maintenant. Je n'étais pas radin, je lui faisais souvent des cadeaux, mais je voulais qu'elle sache se débrouiller dans la vie. "Maître Garreth, la maison est propre, Krakot est là pour aider Maître Garreth !" "Ah super, tu tombes à pic, tu saurais t'occuper de la caisse ?" "Oui Maître Garreth, Krakot peut tout faire !" "Super, alors occupe toi de la caisse, et moi je vais terminer de ranger les livraisons de ce matin." Il devait être aux alentours de 13h, et je mourrais d'impatience de voir tout. Après deux bonnes heures à tout ranger, j'en vins à la caisse en métal renforcé. J'avais commandé un livre sur les créatures méconnues et qu'on pensait dangereuse. Ouvrant la malle avec précaution, je vis un livre posé sur une couverture de velours bleu, je le pris dans mes mains, il avait une couverture des plus douces, comme les poils d'un chat angora. Je cherchais comment l'ouvrir, voyant qu'une sorte de ceinture le tenait, j'entrepris de la défaire. Jusqu'à ce que le livre ne me mordre violemment la main gauche. "AAAAAAAAAAAAAAAAAAH" Oui ça faisait réellement un mal de chien, pour un livre, il avait de vrais crocs. Krakot arriva au plus vite, expulsant le livre au loin alors que j'avais la main en sang.

"Maître Garreth est blessé !" "Ca va... Ca va ne panique pas... je vais transplaner jusqu'à Sainte Magouste, fermes la boutique Krakot, tu fais partir tous les clients, et tu fermes la boutique..." Faiblement, je transplanais jusque là bas, arrivant d'abord dans le hall, une infirmière vit ma main et fut un peu choqué, je la regardais énervé et douloureux. "Navi Snow ? Elle travaille aujourd'hui ? Vous avez l'air compétente hein, mais je veux juste elle pour me soigner." Elle avait l'habitude de moi, de mes blessures, de mon sang, de mes grognements, je ne voulais pas être touché par quelqu'un d'autre. L'infirmière rala mais j'insistais fortement. Elle décida de m'emmener à l'étage dans une salle d'examen. Elle m'avait enveloppé la main dans une serviette stérile. Navi arriva à mon plus grand bonheur. "Tu es là !" Oui c'était un réel cri de joie. "J'ai reçu un nouveau livre qui s'est avéré très mordant... et avec des dents pointues... et ça fait mal, t'en pense quoi ?" Navi... Ah Navi, si seulement tu pouvais voir à quel point Connor craquait pour toi. On se connaissait depuis Poudlard, je la protégeais sur son secret, j'étais comme un ange gardien -sans vantardise- pour elle, et elle connaissait le mien et me soignait si besoin après les moments de pleine lune. "Tu vas bien ?"

Spoiler:

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La journée avait commencé comme toutes les autres. Mon cadran m’avait réveiller trop tot à mon gout et d’un coup de baguette j’avais mis une alarme pour vingt minutes de sommeil de plus. Mais mon chat refusait de me laisser somnoler, alerter sans doute par le bruit, vint dans mon lit et commença à jouer avec mes cheveux en bataille. Je fini par le caresser doucement, le temps de me réveiller. J’étais si peu à la maison ses derniers temps qu’il devait manquer d’amour le pauvre. Après une bonne dose de câlins félin, je me mis en route pour ma journée. J’enfilai une robe d’été –vu la chaleur il fallait en profiter- et je me dirigeai dans la cuisine pour partir le café d’un coup de baguette et nourrir mon chat qui réclamait maintenant de la nourriture à coup de miaulement sonore. J’allumai la radio pour écouter les nouvelles et me mis à fredonner le nouveau single des Bizzar’Sister qui m’était resté coller à la tête durant trois jours entier. Je brossai mes cheveux puis ma baguette m’aida à les rendre plus convenable. Coiffé en toque, je fini par examiner le résultat, satisfaite. Une chose de fais. L’appartement sentait le café à plein nez lorsque je terminai de me maquiller et je sortis de la salle de bain un peu plus satisfaite de mon apparence. Un hibou m’attendait patiemment à la table, comme chaque matin. Je payai le livreur ailé et déroulai la gazette du sorcier tout en trainant mes toast de caramel. Lisant les nouvelles du monde sorcier, je me mis à chercher un article écrit par Connor. Il m’avait averti qu’un de ses reportages serait bientôt publié. Lorsque je le vis, mon sourire s’étira et je lu avec attention les mots de mon ami. Puis je découpai l’article que j’allai immédiatement ranger dans une boite sur l’étagère du salon. Depuis sa première publication dans la Gazette que je collectionnais les articles de mon ami. J’étais si fière. Et j’avais pour but qu’un jour je les rassemblerai dans un grand cahier et je lui donnerais. Il sera surement content de voir tout ce qu’il a fait. Des petites rubriques aux grands articles, tout y était. Je m’en faisais un devoir solennel. Je lançai une souris en plastique à mon chat qui demandais encore de l’affection ce matin puis, regardant l’heure, je transférai mon café dans une tasse réutilisable, je fermai la radio puis je sortis de la maison pour transplanner vers Ste-Mangouste.

Après avoir fait un tour au vestiaire pour enfiler mon uniforme et regarder l’horaire de ma semaine. Étant nouvelle encore dans la place, j’avais des horaires plus irréguliers. Bien que je ne me colporte plus les quarts de nuits, je pouvais bien faire huit jours de suite pour ensuite ne pas travailler pendant quatre jours. Mais je savais que ma patience aurait raison de moi; plus je serais ancienne ici, plus j’aurais un horaire stable. Et on disait que c’était cent fois pire dans les hôpitaux moldue alors je préférais ne pas me plaindre. Je passai une partie de l’avant-midi à aider les médecins à administrer les potions dans l’aile psychiatrique puis on demanda mon aide de toute urgence en salle d’accueil car il venait de se produire un accident de balais qui avait fait plusieurs blessé, donnant une tâche faramineuse aux spécialistes des brulures magique. Il était quinze heures passés lorsque tout les patients furent guéris ou en repos et que je pu enfin aller me chercher quelque chose à manger. Affamée, je me dirigeai vers la cafétéria de l’hôpital en soupirant légèrement. Non mais c’était quoi cet idée de faire voler si haut un enfant de cinq ans. Plus je travaillais à Ste-Mangouste, plus je trouvais que les sorciers manquaient autant de jugement que les moldus parfois. Je ne comprenais pas les gens qui trouvaient que nous étions supérieurs à eux. Vu le nombre d’accident magique dû à des inattentions ou des décisions foireuses, parfois je me disais que les non-sorciers étaient bien heureux de ne pas connaitre les divers sortilèges magiques. Je venais de terminer ma soupe et je me préparais à entamer mon sandwich au poulet que ma collègue Kayla vint me voir. «Il y a un patient qui te demande. Et ne veut que toi» dit-elle d’un air légèrement courroucé. Se faire refuser par un patient n’avait rien de plaisant, je ne pouvais que la comprendre. Surtout qu’elle avait plus d’une dizaine d’années d’expérience que moi. Je jettai un regard piteux sur mon repas à peine entamer et j’emballai mon sandwich pour le glisser dans une de mes poches. «Il est dans quel pièce ce patient?» dis-je en prenant mon jus de fruit. Finalement je n’allais pas diner. Je montai alors rapidement les marches pour aller vers une salle de consultation. Quelle ne fut pas ma surprise d’y retrouver mon ami Garreth, la main couverts de bandage ensanglanté, les yeux exorbité de douleur. «Mon dieu Garreth qu’est-ce qui s’est passé?» Mon plus proche confident fini par m’expliquer la raison de sa présence. Pendant deux secondes j’avais cru que j’avais rater une pleine lune, mais elle n’était pas du avant deux semaines. Stupide réflexion. «Un livre avec….? Bon sang j’espère que vous ne vendez pas ça aux étudiants de Poudlard sinon je sens qu’on va avoir une vague de gamin ici. » Soupirais-je en enlevant délicatement les bandages. J’examinai la plaie qui saignait et je fus soulager. «Rien de bien grave. Je vais appliquer une pommade pour stopper l’hémorragie. Ensuite on verra la profondeur de ta morsure car là il y a trop de sang je ne peux pas voir. » Avec professionnalisme, je me rendis vers une armoire où se trouvait les remèdes pour les maux les plus courant ici. Tristement les morsures en étaient unes. «Ça va piquer je t’avertit» Dis-je en appliquant une mixture verte et ordorante que je venais de prendre d’un pot. «Voilà. On va attendre dix minutes. J’espère que ne n’était pas venimeux ton truc.» Car sinon la pâte guéris-tout ne fonctionnerais pas et il continuerait à saigner.

Comme j’étais encore en pause techniquement, je décidai d’attendre les dix minutes réglementaire en compagnie de mon ami qui me demanda de mes nouvelles. «Ça va, grosse journée aujourd’hui. Mais en générale ça va. » Je n’avais pas envie de parler de mon père, du procès. Pas ici. Pas alors que je le soignais. Je sortis un sandwich de ma poche. «Ça te dérange si je mange, c’était mon heure de diner?» Je déballai mon maigre repas que j’entamai avec appétit. «et toi, mis à part la mauvaise idée de prendre un livre avec des dents, comment tu vas?»

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C'était si difficile à croire que je pouvais avoir un livre à crocs dans ma boutique ? Vu la tête de Navi, visiblement ! Pourtant c'était la pure vérité que je le veuille ou non. "Non t'en fais pas, c'est pas pour Poudlard." Je grimaçais en la voyant grimacer. La plaie ne semblait pas très sympathique, pas horrible mais pas sympathique non plus. Et puis je n'étais pas une chochotte, mais ça faisait mal et puis ma chemise et mon pantalon était plein de sang, et je détestais me retrouver à Sainte Mangouste même si j'adorais Navi et ses bons soins. "Va pour la pommade." Je n'avais rien d'autre à dire concrétement, je n'avais pas le choix, je n'y connaissais rien en médecine qu'elle soit moldue ou magique, alors je pouvais juste me fier à elle et à son bon jugement. J'eus un léger mouvement de recul en sentant les picotements sur ma peau, en plus elle sentait le jus de chaussettes de Connor mélangé aux torchons souillés de Krakot après avoir fait le gros ménage dans la chambre de Pixie. J'en eus un haut le coeur en grimaçant, m'éloignant au possible de ma main blessée avant de me tourner légèrement vers elle. "Je pense pas que ça soit venimeux, mais le vendeur va m'entendre j'te jure ! C'était écrit "Livre sauvage sur les créatures oubliées mais pas totalement disparues." Alors je l'ai acheté par curiosité, mais en voulant l'ouvrir je me suis fait mordre comme pas permis. C'est pire qu'un troll enragé ce truc." Je soupirais, la patience n'était pas mon fort à ce moment, peut être parce que j'étais des plus stressés. La boutique marchait bien, Connor allait bien, Pixie aussi, elle était toujours aussi chieuse. J'avais Krakot en aide maintenant. Mais cette histoire de Purificateurs me rongeait. J'avais tellement peur qu'ils s'en prennent réellement à Connor. Plus j'y pensais, et plus je me disais que les rejoindre était la meilleure solution. J'aurais pu servir de taupe à Sofia et Blue, leur donnait des indices ou leurs dire des choses. Il ne fallait juste pas que Connor soit mis au courant, Blue allait m'en empêcher, alors que Sofia me dirait de foncer. Elle voulait tellement les arrêter que tous les moyens allaient être bons à ses yeux. Je sentis une bonne odeur, et sortit de mes rêveries alors que Navi prit un sandwich de sa poche, je souriais en faisait un signe de main, lui disant que ça ne me gênait absolument pas. "Au contraire, je suis désolé de t'embêter à ce moment là." Je fis une petite moue pour prouver ma sincérité. "Hmf, oui oui je pense que ça va en ce moment même si je fais des journées monstrueuses à la boutique. M'enfin au moins comme ça on gagne bien notre vie !" Malgré tout, c'était ce qui ramenait le plus d'argent à la maison, et il fallait payer les études de Pixie malgré la bourse, et heureusement que Coco avait un bon boulot aussi mais on savait tous que ceux qui gagnaient vraiment bien au Daily Prophet c'étaient les rédacteurs, pas les journalistes.

Je repensais à Connor et son coté triste et mélancolique de la veille, le peu qu'il avait mangé aussi, et son air si renfermé, je savais qu'ils devaient se voir tout les deux, aussi j'hésitais à lui demander ce qu'il s'était passé. Navi finirait sûrement par me le dire, mais je ne voulais pas la rendre mal sur son lieu de travail. Toute fois, j'étais vraiment curieux. Peu de choses rendaient Coco dans l'était là. En général c'était Pixie qui avait bouffé le dernier cookie, ou alors parce que j'étais blessé après une pleine lune ou alors une histoire de coeur. Je savais aussi qu'il tenait énormément à Navi. Trop même. Je me mordais la lèvre en réfléchissant, parfois tellement fortement que j'arrivais l'entailler. Ce ne fut pas le cas heureusement. Je tournais ma tête vers elle alors qu'elle dégustait son sandwich. "Il sest passé quoi entre Connor et toi ?" Du tact Garreth.... Du tact ! "Désolé... c'est juste qu'il est rentré morose hier, il m'a quasiment pas parlé, et je sais qu'il devait te voir. Alors j'avoue que.. je suis assez curieux de savoir ce qu'il s'est passé. Je suis pas curieux d'habitude, mais quand il s'agit de lui j'ai du mal à me contenir. Désolé si je vais trop loin, tu as même le droit de me gifler hein. Mais je suis blessé alors vas-y pas trop fort !" Je la regardais en souriant un peu, histoire de détendre l'atmosphère tout en essayant de lui tirer les vers du nez, ce qui n'était pas simple. Je ne voulais pas lui faire de mal, ni la brusquer. Je voulais juste comprendre ce qui avait pu arriver pour que ça en soit à ce point là. Elle semblait aussi à l'aise qu'un iceberg dans le sahara d'ailleurs. "Hey... relax, je vais pas te passer un savon ma belle. Je suis là pour toi, comme toujours !"

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Des blessures magiques j’en avais guéris de toute sorte. Et d’étranges. D’enfants au yeux verts jusqu’aux accidents domestiques qui terminait en bataille de furoncle, je ne me surprenais plus de rien. Enfin… Il m’en fallait beaucoup pour me déstabilisé. Ce pourquoi la morsure de Garreth n’était pas déroutante, mais tout de même. La vie de libraire devait être absente de ce genre de risque selon moi. Je ne comprenais pas pourquoi les sorciers aimaient rendre quelque chose d’aussi inoffensif qu’un livre un danger public. Heureusement, ce dit livre n’était pas destiner aux élèves de Poudlard. Sans quoi j’aurais sans doute envoyé un hibou à l’imbécile de professeur qui demandait à ses élèves d’acheté un livre capable de les mutilés. Garreth avait eu de bon réflexe, vu la profondeur de la morsure, le livre aurait sans doute été capable de lui arracher la main. «Il est clair que lorsqu’on lit ‘’livre sauvage ‘’ le premier réflexe n’est pas de penser que se soit le bouquin le problème. Enfin, tu me donneras le nom et l’auteur du livre, je vais regarder s’il n’est pas listé dans les livres dangereux à posséder. Sinon je l’ajouterai.» À l’arrivée de la rentrée scolaire, Ste-mangouste envoyait toujours un dépliant aux parents rappelant les livres interdis à Poudlard et les cadeaux à éviter. Ce livre en fera partit. Je me le jurais. Au moins il semblait dire qu’il n’était pas dangereux. Sans quoi la pommade nauséabonde ne ferait aucun effet. Je souris lorsqu’il m’autorisa à manger. C’était très peu professionnel de manger devant un patient, mais c’était différent. C’était Garreth. Et l’odeur me rappelait combien j’étais affamée. Je mordis avec appétit dans mon repas, me promettant un immense souper à la fin de mon quart de travail. «Ne t’épuise pas trop. Je sais qu’il faut gagner son argent mais il faut que tu te reposes beaucoup vu ta condition.» c’était plus fort que moi, l’infirmière en moi parlait autant que l’amie inquiète. «Engage quelqu’un à temps partiel si tu as trop de boulot.» Je lui fis un petit sourire encourageant, terminant rapidement mon repas. J’en aurait manger six autres de ces sandwichs.

Sa dernière question me déstabilisa. Je devins incapable de le regarder. Me voyant sans doute rougir jusqu’aux oreilles, il se reprit. Bon sang. Comme j’aurais voulu effacer ce qui s’était passer la veille. Je sentis mes yeux s’humidifier. BON SANG PAS ENCORE! Moi qui ne pleurait jamais en publique. Mais je ravalais mes larmes. Ce n’était pas le temps de refaire une crise de larme en plein travail. Mais cette histoire me troublait énormément. J’avais si peur de perdre Connor parce que j’étais tout simplement incapable d’avoir une réaction normale. «Je sais, je sais… c’est juste… compliquer. » Dis-je en m’essuyant les yeux rapidement. J’étais la dernière personne qui lèverait la main sur quelqu’un, surtout un ami comme Garreth. La violence physique et moi, c’était deux. «Hier… Il y avait le procès de mon père. Tu te souviens on en avait parlé la dernière fois. Il voulait se faire libéré. Et je suis allé témoigner contre lui, j’ai raconté une fois de plus toute l’histoire au mangenmagot. La décision n’est pas encore prise, mais je crois qu’il va rester a Askaban. » Je me mis à jouer avec mon uniforme, repassant mes doigts sur le même pli. «Et bon je n’étais pas en très grande forme pour aller le voir. Il a assez rapidement deviner que quelque chose clochait tu te doutes bien. Alors pour me réconforter il m’a proposé d’aller souper. Tu le connais, une bonne bouffe et il retrouve le sourire. » J’esquissai un petit sourire pour ma part. Ce trait de caractère chez mon meilleur ami était si adorable. «En route vers le restaurant il…. Il m’a embrassé. » J’étais aussi rouge qu’un phœnix. Relevant les yeux, je regardai le cousin de mon meilleur ami. Vu sa surprise, Connor ne lui avait rien raconter. Ce qui m’inquiéta. Ces deux-là se disaient tout. Je me relevai et regardai la main de Connor, enlevant le pansement avec une odeur fétide. Bien qu’habitué, l’odeur me répugna. J’allai chercher une éponge pour enlever le surplus et voir si la concoction avait fonctionné. Tout en m’appliquant, je repris on récit «Et tu me connais, j’ai l’aisance d’un troll dans ce genre de truc là. On a dévier le sujet et j’ai finalement paniquer comme jamais au fait qu’il ne m’aimerait pas pour ce que j’étais réellement. Pour… mon passé. Alors je lui ai tout dis. A propos de la mort de Jammie et aussi du traitement de mon père…et du fait que tu savais tout.» A bien y penser, si Connor n’avait rien dit à son cousin c’était peut-être car il était remonté contre lui. Après tout, nous lui avions caché quelque chose de terriblement gros. «Il m’a consolé. On a essayé de continuer la soirée mais j’étais incapable, totalement vidée par trop d’émotion en une soirée. Mais je lui ai demandé s’il voulait dormir avec moi. Dormir han, rien d’autre. Avec papa dans la tête, j’avais peur. Sa présence ma rassurait. » Je regardais la plaie de Garreth, elle avait rapetissé. Satisfaite, je repris de la pommade et lui en remis. Un second traitement et il serait comme neuf. Après avoir mis un second pansement sur sa plaie et j’allai me laver les mains et je regardai l’heure. Cinq minutes d’attente avant le prochain soin. « Au final il a éclaté. Il m’avait avoué ses sentiment après le baiser et moi je ne disais rien en retour. Je n’y arrivais pas… ça ma surprise tu comprends. Et voyant qu’il n’avait pas de réponse il a pris ça comme un refus. On s’est couché légèrement en froid et quand je me suis réveiller il était partit. » De nouveau assise devant mon ami, je le regardais avec l’air d’une gamine prise en faute. Jamais je n’avais eu de copain. Le baiser de Connor fut un de mes premiers. J’étais nul dans ce genre de truc, la dernière fois par réflex j’avais envoyé quelqu’un à l’infirmerie alors…. «Je ne sais pas quoi penser de tout ça Garreth…. Connor est tout pour moi. Je… » ..l’aime? Bon sang, en parler à quelqu’un rendait un peu trop mes sentiments réels, s’en était effrayant. Maintenant autorisé à regarder mon meilleur ami de cet angle, je me disais que oui j’avais sans doute toujours été amoureuse de lui. Mais je l’avais toujours cru inaccessible. Après tout, un garçon aussi beau et populaire que lui ne devrait pas s’intéressé à une fille étrange comme moi. «Je ne veux pas le perdre. Et tout ça me terrifie… » Oui, j’avais peur de l’amou et de perdre Connor dans le processus. C’était bien ça.

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"Jonathan MacCormick réference 172-8-D1, édition du Pheonix Argenté, titre Livre sauvage sur les créatures oubliées mais pas totalement disparues." Je la regardais en rougissant un peu. "J'ai... une mémoire assez importante." C'était pour ça que j'avais fait un bon serdaigle je pense, pour ça et pour mon calme olympien. Les révisions, très peu pour moi, je passais du temps à lire mais pas à réviser. J'écoutais en cours, et bien souvent c'était suffisant. Sauf en cours de divination, l'arithmancie avait une certaine logique qui aidait. Mais la divination. "Tu peux l'ajouter à ta liste comme ça. Je pensais vraiment pas qu'il serait si.... mordant se bouquin, mais son contenu m'intrigue encore plus, je trouverai le moyen de le dresser." Oui j'étais têtu comme un lardon, tout le monde le savait. Je souriais lorsqu'elle sembla s'inquiéter de mes heures excessives de boulot. "On croirait entendre Coco quand tu parles comme ça. Je suis un loup-garou, c'est vrai, mais c'est pas une maladie, c'est une malédiction qui m'épuise juste une fois par moi, je vais bien ! Il faut juste que je me fasse mon nom, et que je ne sois plus : Le fils de Mr Allen ! Après je pourrais lever le pied comme tu dis." Sauf si intégrer les Purificateurs me prendrait trop de temps. C'était de l'intérieur qu'on détruisait mieux les choses, j'en avais assez de subir leurs menaces. Si Hercules me voulait dans ses rangs, il allait m'avoir, mais pas pour son plus grand bonheur. "J'ai notre elfe de maison maintenant, tu sais Krakot ? il s'ennuyait sans nous chez les parents, du coup il nous a rejoint. Blessé ou pas, je n'aurais pas fermé la boutique pour une morsure si il n'avait pas été là." J'aurais mis un torchon autour de la plaie, et attendu de pouvoir fermer, même si ça saignait abondamment. "Ca fait du bien de savoir que y'a se petit bonhomme magique dans le coin en cas de soucis !" J'étais sincère comme tout. J'étais heureux d'avoir Krakot à la maison, même si je semblais être le moins enthousiaste.

On en vain enfin au problème de la veille, je me disais aussi que ça allait être compliqué, je l'avais un peu deviné vu sa tête, ses yeux aux bords des larmes, et la mauvaise humeur de mon jumeau de coeur. Je me gratouillais les cheveux avec ma main de libre, sans rien dire, elle n'avait sûrement pas besoin que j'ouvre la bouche en faite. Je me contenterai d'hocher la tête, comme maintenant par exemple lorsqu'elle me demanda si je m'en souvenais. J'avais envie de dire : bien sûr que je m'en souviens, et je me souviens aussi de l'état dans lequel tu étais. Je n'avais pas oublié que le procés arrivait, mais je n'avais pas associé les dates ensemble pour une fois. J'avais totalement zappé, sinon j'aurais compris de suite que ça avait un rapport avec ça. Témoigner n'avait pas dû être simple pour elle, au contraire. Se retourver face à son bourreau, expliquer ses souffrances à des inconnus... "J'aurais pu fermer la boutique pour t'accompagner..." Je la regardais, j'allais lui prendre la main, mais elle se recula quelque peu afin de tripoter son uniforme. Sans rien dire, je la laissais continuer son récit, elle me fit même un peu rire. "Quand l'appétit va, tout va... c'est son dicton favoris je crois." Parfois, j'avais l'impression de parler de lui comme un homme amoureux, je le connaissais trop. Enfin, pouvait-on réellement connaître quelqu'un TROP bien ? Probablement pas. D'ailleurs, la tentative de baiser de mon cousin me surpris assez, je ne le pensais pas si fonceur, surtout avec Navi. Lui qui l'aimait depuis des années, j'avais du mal à croire qu'il avait fait les choses si maladroitement, je réfléchissais, et fronçais les sourcils, prenant un air sévère, elle me sortit de cette agitation mentale en s'occupant à nouveau de ma main, comme d'habitude, je la laissais faire sans bouger, même si je voulais fuir à cette odeur insuportable.

Elle reprit la parole tout en se concentrant sur ma main, c'était donc ça alors. Elle lui avait tout dit. J'hochais la tête, je n'étais pas fâché, loin de là, un jour ou l'autre, il devait apprendre la vérité. Je savais qu'à ce moment là, il en serait presque à me détester, mais je m'y étais préparé. "T'en fais pas, il va me râler dessus un coup, mais c'est pas grave. Je sais que j'ai bien agis, alors tout va bien." Je lui souriais un peu pour la rassurer, ça allait engendrer une dispute entre Coco et moi mais certainement pas une "rupture" elle n'avait pas de mourrons à ce faire, j'allais gérer comme un grand ce moment un peu chiant ! "Faire dodo ensemble ? C'est mignon." J'étais un peu moqueur, je voulais la faire sourire, elle semblait si accablée par tout ça, si peinée, ça ne lui allait pas au teint d'être triste, elle devait aller de l'avant, et commencer à vivre. Il aurait pu éviter de partir comme un voleur, afin de revenir à la maison le salaud quand même, il allait m'entendre ! Une fois ma main bandée, et juste douloureuse, je pus lui attraper les siennes pour la mettre face à moi. "Je sais que ça te terrorise, et je sais ce qu'il représente pour toi. Tu sais, les regards et les sourires, ça trompe pas." Je lui remis une mèche en place doucement. "Tu l'aimes depuis.. presque toujours. Et lui aussi." D'accord, ce n'était pas à moi de le dire, mais dans ce cas précis, c'était peut être nécessaire. "A tes yeux, Connor est une perfection que tu penses ne pas mériter.... Tu veux un scoop ? Il pense la même chose de toi." Je soupirais un peu avant de lui sourire. "T'as subit... des choses horribles dans ta vie Navi. T'as besoin d'apprendre à vivre, de rire, de te reconstruire, de te faire de beaux souvenirs, et comme ça tu sauras faire un patronus *petit sourire* mais tu pourrais faire tout ça... que si tu acceptes tes sentiments, et les siens. Ton père ne t'aimait pas, c'était pas ça l'amour. L'amour, c'est quelque chose qui s'invente, c'est quelque chose propre à chacun, c'est quelque chose de magnifique ma belle, et ce quelque chose, tu pourras l'avoir avec lui, si tu le laisses t'aider à affronter tes peurs. Il est jamais trop tard pour rien ! Et quand tu auras le courage d'aller t'excuser et de lui expliquer ce que tu viens de m'expliquer, tout ira bien, je te le promets." Connor l'aimait tellement, il n'allait pas tout gâcher juste par fierté mal placée. Pas avec elle. Je caressais sa joue doucement. "Allez souris ! Ca va aller j't'assure." Je regardais l'heure en soupirant un peu. "Tu dois retourner travailler ?"

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J’hochai la tête à la remarque de mon ami. Impressionnée. Il commençait à accepter son état. C’était magnifique. Ce fardeau qu’il portait sembla futile pour lui. Comme s’il refusait de se faire définir par sa lycanthropie. Son positivisme était exemplaire. Ce type me surprenait toujours. Et ce n’était pas pour rien qu’il était pour moi un modèle de vie. A plusieurs niveaux. «Ce n’est pas l’amie qui parlait mais la médicomage. Ce genre de truc draine de l’énergie et de la puissance magique. La potion Tue-loup fait des merveilles, je sais, mais ne te brule pas au point où tu seras incapable de te relever d’une pleine lune. J’ai quelque patient dans ce cas-là et je refuse de t’admettre ici pour ça. Un livre qui mord ça passe, mais pas ça» Je lui fis un regard inquiet et remplis de remontrance. Pour une fois que je pouvais lui faire la leçon et que j’avais raison. Je lisais beaucoup d’essai sur la lycanthropie et sa guérison pour lui, je savais de quoi je parlais.

Je me demandais quoi faire de toute cette histoire. Si certains étaient bon avec les relations humaines, mois c’était surtout les livres et les potions. Chacun son trucs. Mais les amis que j’avais m’étaient précieux et je leur étais loyal. Alors je me sentais horrible de faire en sorte que les cousins soient en froids par ma faute, mais Garreth ne semblait pas s’en faire. Son assurance me réconforta. C’est vrai que ce n’était pas leur première dispute, et de l’entendre dire qu’il ne regrettait pas… Mon cœur se décontracta pour la première fois depuis des heures. «Merci de n’avoir rien dit… mais je crois qu’il se sent trahis. Comment lui faire comprendre que ce n’est pas contre lui que… que je n’arrivais pas à parler de cette histoire. Qu’il a fallu que tu me tire les verres du nez –littéralement!- pour que je parle malgré mon œil noircis. » Le souvenir de ce coup était d’ailleurs gravé dans ma mémoire. «Je ne sais même pas si j’aurais le courage de lui reparler de mon père…de toute cette histoire. Ça… s’est fait sous le coup de l’émotion de la panique» Je fronçais les sourcils, songeuse. «Comme si je voulais le repoussé, qu’il me repousse. Pour ce que je suis vraiment. » Une fille insécure, battue et plus qu’empoté. Cette un peu marrante, qui connaissait par cœur le disque des Wizard Wicked, qui mangeait trop de bonbon et une amie fidèle, mais bon.. Je ne relevais pas son trait d’humour, un peu irrité qu’il trouve mon besoin de dormir avec quelqu’un risible. Je savais qu’il voulait me faire sourire, mais il n’y arriva pas. De toutes les personnes, il était le mieux placé pour savoir combien mon père me terrifiait. Surtout depuis que j’avais réussis à l’enfermé. Lorsqu’il me pris le bras de sa main valide pour me faire tourner vers lui je le regardai, les yeux épuisés par tant de questionnement. Les premières remarques de Garreth me provoquèrent milles papillons dans le ventre. L’entendre me confirmer que Connor m’aimait, et ce depuis longtemps, semblait confirmer la chose. Confirmer que j’avais le droit de sentir se frissons amoureux qui me traversait la colonne vertébrale. Ce moment d’excitation qui m’avait fait si peur hier semblait si étrange aujourd’hui. Je voulu protester, mais il me coupa, continuant sa tirade. Je baissai les yeux. Non je n’étais pas parfaite. J’étais l’emblème même de l’imperfection. Mes yeux brillèrent d’amour à sa dernière tirade. Je me jetai dans ses bras pour lui faire un des mes très rares câlins, prouvant combien il venait de me faire du bien. «Qu’est-ce que je ferais sans toi.» Soufflais-je dans son oreille, troublée par ses dires mais un peu plus positive dans toute ma cohue mentale. «Comment tu fais? Pour trouver les bons mots. S’en est énervant !» Je rigolai. Réellement. Un vrai rire. J’étais comme soulagée d’un poids. On me donnait la permission d’aimer et d’être aimé. C’était comme si j’avais attendu d’avoir ce ok avant de me lancer dans cette aventure. Allais-je le faire. J’allais encore y penser. Mais maintenant je savais que je pouvais.

Lorsqu’il me demanda si je devais retourner travailler je regardais l’heure. Effectivement ma pause diner était terminée. Mais Kayla savait que j’étais avec un patient. Mon nom devait être écrit a coté du local que j’occupais présentement avec Garreth. Une fois tous deux sortis, il disparaitrait et je devrais aller consulter le médecin en chef pour me faire diriger vers un patient suivant. C’était ma routine. Une routine que j’adorais. «Je travaille maintenant, ça fait plus d’un quart d’heure que je m’occupe de toi. » Je lui fis un petit sourire et un clin d’œil. «Encore trois minutes à attendre avant de voir si on refais la pomade ou si tu es complètement guéris. » Je souris et allai m’asseoir à ses cotés, posant mes lèvres roses sur sa joue. «Merci Garreth… d’être mon ami. » Autant j’étais accablée que maintenant je me sentais soulagée. Mon poids –une fois de plus- partagée, je me sentais la tête libre. Maintenant, je devais trouver un moyen de réparer les pots cassés avec Connor. «Tu as une idée pour Connor, le faire sourire à nouveau?»

Messages : 129 Date d'inscription : 01/07/2012

”...I need a little help... ”

"Je n'ai qu'une parole et tu le sais." Je lui souriais gentiment en essayant de la rassurer. C'était un lourd secret, mais Navi avait gardé le mien, elle n'en parlait même pas avc Connor après tout, alors pourquoi l'aurais-je trahi ? J'avais beau mettre mon cousin sur un piedestal, parfois il fallait faire des choses qui n'allait pas faire plaisir à l'autre, c'était ainsi la vie malheureusement. On ne pouvait pas toujours être sur la même longueur d'onde. "Je t'ai été fidèle comme tu l'as fait avec moi après tout !" C'était un juste retour des choses. "On finira bien par lui faire comprendre, en tout cas se soir en rentrant, il va m'entendre cette tête de cochon !" Et j'étais des plus sincère, je n'allais pas me taire et jouer au gentil petit cousin, il voulait bouder, et ben j'allais raler ! On avait encore du temps pour nous, et personne n'allait venir nous déranger, du moins je l'espérais fortement. Vint alors mon speech plein d'espoir et de réconfort, si Krakot était là, il dirait que je devrais suivre mes propres conseils. Il n'avait pas tord, mais cette malédiction qui pesait sur ma tête me faisait imaginer un futur à court terme et assez sombre. Je pouvais mourir à chaque pleine lune, et ne parlons pas des enfants, la lycanthropie pouvant être héréditaire, je ne voulais pas me risquer à engendrer un petit être qui devra subir ça pour le reste de ses jours. Non, je n'en avais pas le droit. Je l'attrapais dans mes bras lorsqu'elle se jetta presque dedans. C'était suprenant de sa part, mais j'étais heureux de ce câlin, ça me prouvait bien que j'avais réussi mon coup. Les mots avaient vraiment un pouvoir magique ! "Hmm tu serais encore plus désespérée que maintenant." Je plaisantais bien sûr, je riais même un peu en lui embrassant le front avant de rire à nouveau. "Hmm... C'est l'avantage de lire plein de livres, ça développe le vocabulaire, tu ajoutes ça à un cerveau brillant, un corps d'Appolon, et une bouille d'ange aux cheveux roux, et ça donne moi !" Je riais encore un coup, je faisais de l'humour, pour une fois. C'était assez rare chez moi, mais il fallait la faire rire un peu cette petite poupée blonde. "Déjà un quart d'heure. Décidémment le temps passe vite à tes cotés, je me sens déjà vieillir." Oula... encore une blague, il fallait vraiment que j'arrête à moins que ce n'était les vapeurs de cette pomade étrange qui ne me fasse dire de telles choses. "Je sors autant de connerie qu'après trois bières au beurre." J'avais mal à la tête à force et me massa un peu le front. "Elle est puissante ta pommade mine de rien." Son petit bisou me fit sourire. "De rien. Merci d'être la mienne aussi, je suis pas facile à supporter tout les jours pourtant..." Elle posa une bonne question ensuite qui me laissa quelque peu pantois. "Je vais déjà m'occuper de son cas se soir... Mais tu le connais, un sourire, des gâteaux, et ta bouille d'ange se confondant en excuses suffiront pour le faire fondre. Je sais que tu as peur de raconter tout ça. Mais je pense que ça sera nécessaire pour lui faire bien comprendre. Même des demis mots, il les comprendra. Il tient à toi Navi, il fait son grognon, mais il tient trop à toi pour tout perdre. T'en fais pas ma belle. Et puis, il peut pas dire non à des Cookies ou des Brownies quand ils sont sous son nez, tu le connais." Je riais un peu alors qu'elle commençait à retirer le pansement, l'odeur me monta au nez me faisait m'évanouir sur la table d'examen. Avec un odorat plus développé parfois c'était sur d'aller bien face à certaines odeurs....

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«T’inquiète, je suis immunisé a ce genre de bla bla. Je te rappelle que Connor est mon meilleur ami» Je rigolai lui faisant un petit clin d’œil. Le caractère enfantin du Poudsouffle m’avait valu des nuits de purs délires. Alors ce n’était pas deux trois commentaires marrant de la part de Garreth qui allaient me déstabilisé. Je lui fis un petit clin d’œil, légèrement fatiguée. J’avais mal dormis la veille et la journée était remplie. Bon sang que j’avais hâte à la fin de mon quart. J’irais sans doute me coucher sans souper tant je sentais l’énergie quitter mon corps trop rapidement à mon gout. Mon royaume pour un café. «C’est une potion de base pour les morsures magiques. Mais elle fait son boulot. » Dis-je simplement. J’avais appris à la faire en première année de médecine. Pour moi, c’était aussi banale qu’une soupe de poulet.

«Je suis aussi insupportable parfois alors on est égal » Je lui fis un petit sourire. Encourageant. Trois éclopés émotionnels comme nous, on ne pouvait que s’entendre parfaitement. Mais sa promesse de lui parler me terrifia. Je mourais si jamais j’étais la raison pourquoi leur relation se briserait. «Ne te fâche pas avec lui. Pas a cause de moi… »Je le regardai, sachant trop bien qu’il allait le faire. «Ne le prend pas à la gorge. J’ai mes tords aussi dans cette histoire. J’ai de gros tords! » Je ne voulais pas qu’il lui fasse plus de mal qu’il n’en avait déjà. Si c’était tout ce que je pouvais faire pour lui en ce moment et bien soit. Bien que Connor ne le réalise pas, je voulais son bonheur. A tout prix. «Tu me donne une idée…» elle était stupide et juvénile. Mais n’était-ce pas le propre de notre relation à Connor et moi. Garder un cœur d’enfant malgré tout. Malgré l’amour. Je vint pour expliquer mon idée de l’emmener chez Fleury et Bott tout en déballant sa main nauséabonde mais l’air de mon patient m’intrigua un eu trop. «Hum…Garreth ça va?» Il tournait de l’œil et palissait rapidement. Pas besoin d’être médicomage pour savoir qu’il était sur le point de s’évanouir. Alors que je sentis son corps fléchir je le rattrapai pour le poser délicatement sur la table d’examen, un peu paniquer. Je pris sa température avec ma main et puis son pouls. Normal. Sa pression était haute. Prenant ma baguette, je la tournoyai légèrement et quelques minutes plus tard le médicomage en chef arriva. La réaction de Garreth n’était pas normale pour ce qu’il avait et je craignais un empoisonnement. Or, la détection des poisons n’était pas mon domaine. Je m’appliquai donc à laver la main –revenue intacte- de mon amie alors que mon supérieur lui prodiguait une séries d’examen rapide. Après un bref coup d’œil à son dossier médical il me sourit, amusé. «Votre patient est un Loup-Garou Miss Snow. Vous auriez dû lire l’avertissement au haut de son dossier. » Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas où il voulait en venir. Il finit par m’expliquer que les sens de ces personnes étaient souvent plus affinés et que l’odeur de la potion que j’avais appliqué avait surement résulté d’une véritable torture olfactive. Je me senti soudainement mal de cette erreur. Mon supérieur ne me blâmait pas, c’était ma première erreur sous son service et elle était mineure. Mais je devrais faire plus attention. Il ordonna à une garde malade d’apporter une potion tonifiante, simple précaution a son réveil.

Une fois seule, je me mordis la lèvre, coupable et regardai mon ami. Décider à attendre son réveil avant de reprendre mon service. Je fis donc apparaitre une pile de dossier que je devais lire, classer ou corrigé de toute façon et m’assis à une chaise. Entre temps la potion arriva. La paperasse entamé, je me soulageai d’au moins une chose; sa main était redevenue aussi lisse qu’avant. Non mais quelle idiote j’étais parfois…

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« Everything is gonna be fine ! I promise »

"Connor et moi c'est à la vie à la mort, et tu le sais, y'a que ça qui pourra nous séparer. Il va me gueuler dessus un moment, se sentir trahi, me dire que je suis vilain, je le sais déjà tout ça, alors t'en fait pas. Et puis lui râler un peu dessus ça fait du bien. La preuve je le fais tous les jours." J'essayais de rire, mais au fond, souvent je m'en voulais de ma mauvaise humeur journalière. Je n'étais pas le genre à me lamenter sur ma vie, j'étais renfermé sur moi même depuis ma naissance. Mais depuis cette fameuse nuit, la mauvaise humeur allait de paire avec moi, pas parce que j'étais déprimé, ou que je haïssais ma vie, malgré tout j'étais heureux de ce que j'avais, la boutique, Connor et Pixie. C'était... c'était juste comme ça. Comment l'expliquer. J'étais plus vif, plus attentif, mais aussi sur les nerfs, constamment sur les nerfs, être un loup garou ça vous transformait, et pas que pendant les pleines lunes. Ca avait chan" malgré tout l'homme que j'étais, et sur bien des plans. Je ne l'entendis même pas me parler pour tout avouer. Je n'avais jamais tourné de l'oeil auparavant. Ni devant le sang, ou les odeurs ou autre. Mais là, cette fois, c'était vraiment trop fort. Je ne la sentis pas me rattraper, ni m'allonger. Tout ce que je voyais, c'était le noir, une cave... Belinda... et Connor, elle nous enfermait tout les deux dans la même pièce, un soir de pleine lune. J'avais beau hurler non, demander, crier, supplier pour qu'elle reprenne Connor, rien ni faisait. Les douleurs arrivèrent dans chacune de mes articulations. J'essayais de lutter avec moi même, mais c'était trop fort, vraiment trop fort. Le loup roux que j'étais se redressa sur ses deux pattes arrières, grognant en direction de me cousin, je le voyais comme un énorme steak alors que la bave coulait déjà jusqu'au sol. Grognant, je me jetais violemment sur lui. Connor m'aimait trop pour me jeter des sorts et s'en sortir. Et moi je le mettais en pièce jusqu'à ce qu'un Endoloris ne m'expulse au fond de la cave. La douleur.... j'en gémissais, et probablement pas que dans mon sommeil, me tordant dans tout les sens. C'était une sensation immonde. J'ouvris les yeux avant de les refermer, puis de les ouvrir à nouveau. j'étais dans une cage, nu comme un vers devant le MagenMagot. On m'accusait de l'avoir tué, d'être un meurtrier, puis une explosion, et un transplanage. Je me retrouvais dans une maison inconnu face aux purificateurs qui me souhaitait la bienvenue. J'avais tellement envie de les décapiter, tellement envie. Jusqu'à ce qu'il ne me dise qu'après avoir tuer mon cousin, il ne me restait plus qu'à me taire et qu'à les rejoindre. Il avait raison, tellement raison. Une douleur immense dans la tête me fit hurler longuement jusqu'à ce que je ne me réveille en sursaut dans le lit d'hôpital, paniqué, respirant rapidement, regardant ma main qui allait bien, puis Navi qui semblait inquiète. J'étais en sueur, essoufflé, déboussolé, elle m'offrit un verre, à l'odeur ça devait être une potion ma foi, ça sentait bon au moins. Je la bus d'une traite et me sentit mieux presque instantanément. "Merci..." Je la regardais en rougissant. "Je crois que je vais..." Je vis l'heure à l'horloge murale. "Ca fait vraiment 3h que je dors ?" Etonnant ! Réellement étonnant... "Je vais y aller. Krakot est seul à la boutique, et je dois parler à Connor. Merci pour tout Navi, t'es ma sauveuse comme toujours. Et t'en fais pas, tout ira bien." Je lui offris un tendre baiser sur le front avant reprendre mes affaires, et m'en aller.

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» Maybe this time.... •• Garou
» Connor •• Graou Garou Couché Brutus
» Gard au Garou ! Gard au louloup

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