« Petit Mary ton cœur bat bien trop lentement, il faut te battre, tu es venue au monde bien trop tôt, hélas. La vie ne te fera pas de cadeau si tu serre pas tes petits poings. Fait le pour nous, pour ta maman qui serait triste de te voir partir. Je suis là en attendant qu’elle reprenne des forces, là si tu as besoin d‘aide! »

Dans la couveuse, le premier contact physique fut les mains en plastiques de mon père à travers deux petits hublots prévu à cet effet. Bien sur tout cela je ne puis m’en rappeler, mais c’est-ce que mes parents m’ont raconté avec une pointe de tristesse. Comme ils le disent ils auraient tellement voulu montrer leur amour en me serrant tout fort dès ma naissance. Née prématurément je fus arrachée à eux enfermé dans une couveuse pour me permettre de continuer à me développer correctement.
Si je puis à ce jour vous raconter tout cela, c’est que bien sur après quelques semaines je commençais à montrer enfin des signes vitaux prometteur, même si toute mon enfance je fus souvent hospitalisée pour constitution immunitaire fragile.

Je fus tout de même scolarisée normalement, mes parents ne voulaient pas ma fragilité me pénalise socialement. Finalement leur crainte furent de trop puisque j’étais plutôt assez douée pour me faire des amis et assez intelligente pour que je puisse raté de temps en temps l’école sans pour que cela affecte mes notes. Sans me vanter, je puis dire à présent que j’étais assez populaire dans mon école, avec mes petites nattes et mon petit minois, mais je n’ai jamais profité de cette popularité comme certains pourraient le penser. Je sais rester humble à ce que la vie me donne. Je lui suis reconnaissante, de m’avoir permis de me battre pour survivre lorsque j’étais nouveau-née, et puis aussi de la venue de mon petit frère. Je me souviens avoir beaucoup priée pour qu’il ne lui arrive pas la même chose, je le voulais fort. Mon vœu fut exaucé puisqu’un matin de printemps alors que je n’avais que huit ans, mon petit frère pointa le bout de son nez, déjà fort de caractère.

Les années passèrent, dans la joie et l’innocence que peut nous offrir l’enfance. Jusqu’au jour ou dans notre boîte aux lettres, une étrange lettre en mon nom, en papier kraft avec aux dos un sceau « Poudlard », m’annonçait avec plaisir que pour la rentrée scolaire prochaine j’étais admise à Poudlard, l’école de magie d’Angleterre, à n’y rien comprendre, mes parents se regardèrent tour à tour en se demandant s’y ce n’étais pas une mauvaise blague et comme pour répondre à nos questions un homme fit irruption par la cheminée du salon. Il se présenta comme étant du Ministère de la Magie Sous-représentant en Chef de la section Moldu. Il nous expliqua pendant une journée entière tous ce que nous devions savoir, la bouche béante et des yeux écarquillés mes parents finirent par l’accepter.

Après les deux mois de vacances tout s’enchaina très vite, entre l’achat des fournitures sur le Chemin de Traverse et la monté dans le Poudlard Express. Avant même d’avoir mis les pieds dans l’école je savais tout sur tout, j’avais déjà feuilleté deux, trois fois mes bouquins. J’étais si excitée lorsque le choixpeau se posa sur ma tête et encore plus au moment ou Serdaigle se grava dans mon esprit.
Pendant ces sept années, je ne me fis pas que des amis, derrière mon dos le mot « sang-de-bourbe » revenait sans cesse, je finis par ne plus y prêter attention, mais je n’étais pas la seule dans ce cas là. Ces sang-purs comme ils le prétendent se senter supérieur à nous. Mais depuis toute petite j’avais appris à me battre contre des causes qui en valaient la peine, pour eux je ne pouvais rien faire, même si mon âme charitable me dictée la contraire.

Deux ans après ma remise de diplôme et de petits boulots comme secrétaire au Ministère de la Magie, j’entrais enfin au Département de la justice magique, bien sur j’étais encore loin de devenir un Mangenmagot, il me fallait encore étudier pour cela. J’entrais donc comme greffière au tribunal de la magie. Il fallait bien commençait en bas de l’échelle pour se faire un nom et j’allais me battre pour cela même si mon sang moldu gêné encore certain haut placé. C’est aussi cette année là que mon petit frère fit ces premiers pas à Poudlard.

De nos jours, j’étudie toujours pour me présenter au poste de Directrice de la justice magique et je suis devenue une greffière exemplaire. Seulement, j’ai pu découvrir en cinq ans que certaines personnes du Mangenmagot agissaient seulement pour leur propres intérêts que faire alors qu’on est simple greffière, les démasquer et compromettre sa place au sein du Ministère ou bien abandonner l’idée d’être Directrice et me lancer pleinement en tant qu’Aurore pour déjouer ce complot qui se trame. Je suis prise entre deux eaux.